FC Nantes, RC Lens, Girondins : Ziani sort des dossiers croustillants

Morceaux choisis.

Joueur du FC Nantes (1991-1994 puis 2000-2004) mais aussi du RC Lens (1997-1998) ou des Girondins de Bordeaux (1996-1997 puis 1999-2000), Stéphane Ziani aura été un bourlingueur pendant sa carrière de joueur et s’est rappelé au bon souvenir de ses années folles. Notamment chez les Canaris, où il a côtoyé le joueur un joueur particulièrement drôle : Sylvain Armand. « Il dépareillait dans le milieu pro, il avait l'esprit amateur dans le sens où il était bon vivant. Une force de la nature, qui a su garder ce côté un peu désinvolte, en faisant une grosse carrière », a-t-il avoué.

Laslandes était le plus fêtard de tous

Mais c’est aux Girondins de Bordeaux que Ziani a connu le plus fêtard de tous, un certain Lilian Laslandes : « À côté, j'étais un petit joueur ! Il était impressionnant comme un cow-boy ! Il récupérait à une vitesse exceptionnelle, était hyper pro derrière, poursuit-il avant de raconter sa plus grosse fête... chez les Canaris. Deux ou trois jours après le titre avec Nantes, en 2001. Après une cérémonie chez un sponsor, on avait improvisé une fête tous ensemble. Derrière, on gagne 4-1 à Lens alors qu'en termes de préparation ce n'était pas idéal : même la veille du match, certains avaient fait les cons. C'était l'euphorie, même pour le coach (Raynald Denoueix) : d'eau plate, il était passé à l'eau pétillante (rire) ! »

Après le RC Lens, Ziani aurait dû filer à Arsenal !

Enfin, Ziani a également assuré qu’il avait été proche de rejoindre Arsenal après le titre obtenu avec le RC Lens en 1998 ! « Mon agent m'appelle sur mon lieu de vacances : "Tu vas recevoir un appel d'Arsène Wenger." On a échangé, il m'a dit qu'il s'était déjà mis d'accord avec Lens, avec mon agent pour le contrat, qu'il fallait juste que je le renvoie signé et que je passerais ma visite médicale à Paris, en rentrant de vacances. Et je n'ai plus eu de nouvelles. Alors que j'avais signé à Arsenal, puisque j'avais paraphé les documents qu'on m'avait faxés », a-t-il conclu avec un franc sourire.

JP