LOSC – Le bilan de Denis Balbir : « De la fumée, un feu d'artifices de promesses avec rien derrière »
Particulièrement inquiet par la dynamique du LOSC et le risque de catastrophe industrielle, notre consultant Denis Balbir a des mots très durs à l'égard du projet Gérard Lopez.
« Je l'ai déjà dit, ce qui se passe à Lille m'inquiète franchement. Pour moi, la crise nordiste est encore pire que celle de l'ASSE car les Dogues ont eu ce que les Verts n'ont pu avoir pour l'instant : des investisseurs extérieurs qui ont promis monts et merveilles aux supporters. L'été dernier, il y a eu beaucoup d'argent dépensé et un recrutement incroyable même si on peut s'interroger sur les choix et aux personnes à qui ils profitaient. Pour moi, c'est le pire exemple de ce qu'il ne faut pas faire en Ligue 1.
« Je n'ai pas vu Bielsa mettre son empreinte sur cette équipe »
On a vendu un projet « LOSC Unlimited » avec Marcelo Bielsa épaulé par Luis Campos en tête d'affiche. Sur le papier, on a présenté ça comme l'un des projets les plus excitants d'Europe. Beaucoup ont été séduits même s'il restait des gens censés qui étaient sceptiques dès le départ. Au final, c'était de la fumée, un feu d'artifices de promesses pour rien derrière... Personnellement, j'avais des doutes sur la capacité de Marcelo Bielsa de faire des choses à Lille.Pour avoir assisté à certains matches du LOSC, j'ai surtout vu un staff pléthorique très excité sur le banc et qui gesticulait dans tous les sens pour passer les consignes d'un Bielsa très calme. Sans être un anti ou un pro-Bielsa, je n'ai pas vu El Loco mettre son empreinte sur cette équipe. Certains seraient prêts à plonger la tête la première pour Bielsa mais, de mon côté, je ne vois pas du tout ce qu'il a apporté techniquement ou tactiquement à cette équipe.
« Une pensée pour Michel Seydoux »
Aujourd'hui, j'ai une vraie pensée pour les supporters. La chute par rapport aux promesses de départ est terrible pour eux. Le LOSC a la chance d'avoir un stade magnifique et un public très présent. C'est vraiment dur pour eux. Je me demande comment Michel Seydoux, qui a vendu le club à Gérard Lopez, vit cette période-là. Je l'imagine très malheureux de voir son club s'écrouler comme ça alors qu'on lui promettait de rebondir. Au final, les bons mots des nouveaux actionnaires étaient du vent et c'est catastrophique. »
Particulièrement inquiet par la dynamique du LOSC et le risque de catastrophe industrielle, Denis Balbir a des mots très durs à l'égard du projet Lopez.
