Copa America : 5 bonnes raisons de s’enflammer pour le Brésil
Le Brésil restera à jamais LE pays du football.
Le Brésil restera à jamais LE pays du football.
Humiliés en 2014 et en 2015, les Brésiliens nous doivent deux revanches. La première honte ? Ce fut évidemment à domicile lors de la Coupe du Monde 2014 lorsque la « deutsh qualität » leur a roulé dessus en demi-finale (1-7). La seconde ? Un an après quand la Seleçao se fait bouter de la Copa America chilienne dès les quarts de finale par la modeste équipe du Paraguay. On s’attend donc à voir des joueurs armés de leur couteau entre les dents pour la coupe centenaire.
Pour voir une Seleçao inédite
Mais où sont les stars ? C’est la première réflexion à se faire à l’annonce d’une composition brésilienne. Pas de David Luiz, de Thiago Silva, de Marcelo, ni de Neymar… Le dernier étant toutefois retenu suite à un accord avec son club de Barcelone pour qu’il puisse participer aux JO de Rio en août. S’ajoutent à cela les absences pour blessures de Douglas Costa, Luis Gustavo et encore Kaka. C’est vraiment un Brésil 100% « new-look » qui se présente aux States. Une vraie attraction.
Pour le « Juga Bonito »
Remanié ou pas, le Brésil c’est des dribbles, des dribbles et encore des dribbles. Certes, avec Dunga un peu moins. Mais avec des joueurs comme Willian, Coutinho, Lucas Moura ou encore Ganso, les petits ponts vont envahir les pelouses américaines. En plus de ça, les Brésiliens ont la poule la plus facile de la compétition. Quand on n’est pas vraiment menacé, il ne reste plus qu’à dérouler sa panoplie de gestes techniques. On veut voir des « golazos » !
Parce que Philippe Coutinho nous met l’eau à la bouche
43 apparitions, 12 buts, 7 passes décisives avec Liverpool cette saison. Coutinho n’a pas les statistiques d’un « serial killer » mais en Angleterre, le natif de Rio s’est forgé une solide réputation à coups de buts plus spectaculaires les uns que les autres. Nous, on y croit : il pourrait être le meilleur joueur de cette Copa America. Longtemps barré par la concurrence à ce poste (14 sélections), le bon Philippe a cette fois-ci un boulevard pour exploser.
Pour peut-être connaître le futur crack du PSG
Ils s’appellent Lucas Lima (FC Santos, 25 ans) ou Gabigol (19 ans). Ils jouent au FC Santos et leurs noms circulent depuis des mois pour renforcer la colonie carioca du Paris Saint-Germain. Pour le supporter moyen du club de la Capitale, c’est une occasion en or de les voir à l’œuvre dans une compétition internationale. Si Gabriel Barbosa est encore un peu vert et devrait démarrer sur le banc, ce n’est pas le cas de Lucas Lima, grand ami de Neymar, affublé du n°10 de la Seleçao en l’absence de son pote.
Le 09/06, à 1h30 du matin, au Camping World Stadium (Orlando), Brésil – Haïti
Le 13/06, à 2h30 du matin, au Gillette Stadium (Foxborough), Brésil - Pérou
John Bourgeois (avec A.C)
Le Brésil restera à jamais LE pays du football. Mais plus les années passent, plus les échecs se suivent.
Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.