par Alexandre Corboz

Copa America : 5 bonnes raisons de croire au réveil de l’Equateur

13ème au classement FIFA, la Tri a des choses à prouver pour la centenaire.

13ème au classement FIFA, la Tri a des choses à prouver pour la centenaire. Cela fait 7 fois que les Equatoriens ne passent pas le premier tour de la Copa America. Cette année, c’est peut être la bonne ! Cinq bonnes raisons de croire en ce pays chaud comme la braise :

Parce qu’ils n’ont jamais gagné de Copa America

40 éditions n’ont pas suffi à rendre victorieux les condors de l’Equateur dans cette compétition. Leur meilleur parcours remonte à 1993 où ils terminent 4ème chez eux, à une marche du podium. Ce sont quand même les seuls de la Commebol (avec le Venezuela) à ne l’avoir jamais remporté. Quoi de mieux que de leur souhaiter de la réussite pour la Centenario. Les supporters n’attendent qu’une chose : gagner enfin autre chose que de simples jeux bolivariens.

Parce qu’ils ont des chances de passer les poules

Et cela serait déjà une belle performance. Cela fait quasiment 20 ans qu’ils n’ont pas vaincu l’épreuve cruelle du premier tour. Cette année, même si on les voit mal battre le Brésil de Dunga, il y a des points à prendre. D’un côté, il y a leur éternel rival le Pérou, avec un effectif inexpérimenté. Et de l’autre, il y a Haïti, une des plus faibles équipes de la compétition. Ça passe ! Mais ensuite, il faudra sûrement venir à bout des Cafeteros de James Rodriguez…

Parce qu’en Equateur on s’appelle tous Speedy Gonzales

La force de la Tri, c’est d’avoir des petits Usain Bolt. Nous ne sommes toujours pas chez les Reggaes Boys mais bel et bien en Equateur. En plus d’avoir une défense assez physique, ils ont une ribambelle de joueurs dépassant les  30 km/h à moyen régime. Les Jefferson Montero, Michael Arroyo, Enner Valencia ou encore Juan Cazares sont tous adeptes du grand pont/accélération. Les défenseurs vont devoir s’accrocher… Sur FIFA 16, il n’y a pas de doute, ils gagnent la Copa.

Pour le second souffle des Valencia

Attention, bien qu’on puisse le penser, ce ne sont pas des frères. Enner et Antonio joue tous deux en Barclays Premier League dans deux clubs candidats à l’Europe cette saison. Seul problème, c’est qu’à eux deux, ils ne comptent que 18 titularisations en championnat. Le capitaine de la Tri (Antonio) est trop vieillissant pour Van Gaal qui préfère la jeunesse. Pour l’attaquant de West Ham, c’est la concurrence d’un Andy Carrol en grande forme qui lui joue des mauvais tours. Mais les Valencia ont une chance de changer la donne avec la Copa. Vamos tíos !

Parce que Fidel Martinez c’est le Brésil

Il n’y aura pas de Neymar brésilien aux Etats-Unis en 2016, mais un Neymar low-cost équatorien. Entre ressemblance capillaire et technique similaire, la comparaison est toute trouvée. Surtout qu’il y a un peu de Brésil en lui puisque le fantasque équatorien a finit sa formation en 2009 dans le club de Cruzeiro. Malheureusement, Martinez n’aura pas connu le même succès que son cousin lointain du FC Barcelone. Il demeure comme seul maître du skill au Pumas de l’UNAM, dans le pays des sombreros.

Le calendrier de l’Equateur :

Le 05/06, à 4h du matin, au Rose Bowl (Pasadena), Brésil – Equateur

Le 09/06, à 4h du matin, à l’University of Phoenix Stadium (Glendale), Equateur – Pérou

Le 13/06, à 0h30 du matin, au MetLife Stadium (East Rutherford), Equateur - Haïti

John Bourgeois (avec A.C)

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Pour résumer

13ème au classement FIFA, la Tri a des choses à prouver pour la centenaire.

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