par Alexandre Corboz

Copa América : 5 bonnes raisons de suivre la Bolivie

82ème nation mondiale, la Bolivie n’est pas franchement sexy à regarder pour le supporter européen.

82ème nation mondiale, la Bolivie n’est pas franchement sexy à regarder pour le supporter européen. Malgré tout, on s’est creusé les méninges pour vous donner cinq bonnes raisons de les regarder.

Parce qu’il ne faut pas se fier aux apparences

La Bolivie a sûrement le plus faible effectif des équipes appartenant à la Commebol. Mais les Boliviens peuvent se satisfaire de leur palmarès plus fourni que le Venezuela ou l’Equateur. Car eux au moins, ils ont une Copa America à leur actif (1963). Ils ont aussi remporté deux fois les jeux bolivariens. Bon, on n’en attendait pas moins pour représenter des jeux qui portent le nom de leur premier président…

Parce qu’ils n’étaient pas si mal l’an passé

Depuis la finale de 1997 à domicile, la Verde bolivienne ne passait plus le premier tour de la Copa America. Mais l’année dernière au Chili, l’équipe arrive enfin à se sortir de la phase de poules. Et pourtant, le groupe n’était pas si simple avec comme concurrents le Chili organisateur, le Mexique et l’Equateur. Los Verdes parviennent à s’imposer face à l’Equateur et conserver un nul assez incroyable contre le Mexique. En quart, ils perdent contre le Pérou de Paolo Guerrero, auteur d’un triplé.

Pour voir du 90% pur Bolivien

Forcément, quand on parle d’un petit pays de football, peu de joueurs évoluent dans de grands championnats. Mais en Amérique latine, tout le monde joue un peu partout. Ce n’est pas le cas de la Bolivie puisque 18 sélectionnés font partie du championnat bolivien. Ils se connaissent donc tous parfaitement bien, sans compter que le sélectionneur est lui-même bolivien. La cohésion sera probablement leur meilleure arme pour se battre contre les grandes puissances du football.

Pour voir un Suédois en Amérique

Zlatan Ibrahimovic ne devrait finalement pas rejoindre la Major League Soccer, finalement dérouté par Manchester United. Qu’à cela ne tienne, les USA auront leur Suédois… Et il est Bolivien. Né à Norrköping et éclos sur le tard, Martin Smedberg-Dalence (32 ans) a opté pour la terre de ses parents : la Bolivie en 2014. Le milieu gauche – buteur lors de la Copa América 2015 au Chili – est même désormais vu comme un titulaire par son sélectionneur.

Parce qu’il faudra faire sans Marcelo Moreno

Marcelo Martins Moreno, de son nom complet, est l’attaquant vedette de la sélection depuis des années. Seul problème, il est retenu en Chine pour pouvoir disputer les prochains matchs de Super League. Passé par Brême, Donetsk ou encore Wigan, Moreno a aussi inscrit 14 buts en 51 sélections. Il sera donc absent pour le Centenaire. Mais est-ce vraiment une mauvaise chose ? Pas forcément, l’équipe ne pourra compter que sur son collectif, et tant mieux car il est bien soudé.

Le calendrier de la Bolivie :

Le 07/06, à 1h du matin, au Camping World Stadium (Orlando), Panama – Bolivie

Le 11/06, à 1h du matin, au Gillette Stadium (Foxborough), Chili - Bolivie

Le 15/06, à 4h du matin, au CenturyLink Field (Seattle), Argentine - Bolivie

John Bourgeois (avec Alexandre CORBOZ)

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Pour résumer

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