par Alexandre Corboz

Copa América : 5 raisons de prier pour le Panama

Plus connu pour l’affaire des paradis fiscaux, le Panama a aussi une équipe de football qui est 56ème au classement FIFA.

Plus connu pour l’affaire des paradis fiscaux, le Panama a aussi une équipe de football qui est 56ème au classement FIFA. La patrie de l’ancien joueur du PSG Julio César Dely Valdes jouera cet été sa première Copa América. Cinq bonnes raisons de faire des « papers » sur le Panama.

Pour la chance du débutant

Les petits poucets arrivent parfois à dépasser les grands, tant par leur innocence que par leur culot. Ce sera peut-être le cas du Panama qui aura la chance de jouer la Copa pour la première fois de son histoire. L’équipe n’a pas le niveau des grandes nations américaines, mais elle saura se battre avec ses armes. Au pire s’ils perdent, on le savait… mais s’ils gagnent ne serait-ce qu’un match, ce sera un exploit !

Parce que 2015 leur a laissé un goût amer

La Marea Roja n’a pas de Gold Cup à son palmarès mais a créé la surprise au cours de plusieurs éditions, notamment depuis les années 2000. Finaliste en 2005, elle réédite l’exploit en 2013 mais perd contre les USA. En 2015, les Panaméens sont décidés à faire mieux. Mais malheureusement, ça ne se passera pas comme ils l’espéraient. Ils perdent contre le Mexique en demi-finale sur deux pénaltys très discutables. Le sélectionneur colombien Hernan Dario Gomez qualifie même ce match de « hold-up ».

Parce qu’ils ont un ROC

1m84 pour 90 kilos, des tatouages sur une bonne partie du corps, un regard de tueur… ce sont les caractéristiques d’un ancien détenu. Même si d’apparence, il sort tout droit de Prison Break, Felipe Baloy est bien footballeur. Plus que ça, c’est le solide capitaine de la Marée Rouge. La puissance et la hargne de ce défenseur central va faire trembler les jambes d’un grand nombre d’attaquants. Attention Messi, il ne faudrait pas se faire tacler une nouvelle fois par le Panama…

Parce qu’ils se sentent comme à la maison

Aux Etats-Unis, plusieurs Panaméens évoluent à domicile. C’est le cas de de Quintero et de Godoy du même club de San José Earthquakes mais aussi de Blas Perez, l’attaquant de Vancouver Whitecaps FC. Les Canaleros connaissent aussi les équipes d’Amérique latine puisqu’au sein de la sélection, quelques joueurs jouent dans les championnats sud-américains. Et l’entraineur est colombien !

Pour parler d’autre chose que d’argent

C’est en avril 2016 que l’affaire des « Panama Papers » explose dans le monde entier. Et depuis cette date, nous avons parlé de ce pays d’Amérique centrale seulement pour cette raison. Pense-t-on aux petits joueurs de football qui étaient en pleine préparation de la Copa ? Non ! Mais s’ils font un beau parcours, on va enfin pouvoir parler du Panama pour autre chose qu’une affaire de fraude fiscale. Après, est-ce que ça se fera encore au dépend de Lionel Messi ?

Le calendrier du Panama :

Le 07/06, à 1h du matin, au Camping World Stadium (Orlando), Panama - Bolivie

Le 11/06, à 3h30 du matin, au Soldier Field (Chicago), Argentine – Panama

Le 15/06, à 2h du matin, au Lincoln Financial Field (Philadelphia), Chili - Panama

John Bourgeois (avec A.C)

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Pour résumer

Plus connu pour l’affaire des paradis fiscaux, le Panama a aussi une équipe de football qui est 56ème au classement FIFA.

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