Le blog de Denis Balbir : "On a vu du Vert fluo !"

Une victoire fait toujours du bien. Quand elle est acquise comme celle obtenue face à Reims (3-0), les 3 points ont une saveur supplémentaire.

Si la première période des hommes de Galtier fut imparfaite, c'est aussi du fait d’un adversaire désireux de faire un coup. Et puis..., et puis tout s'enchaîna de la plus belle des façons. Une mise au point à la pause. Un vestiaire qui se parle, qui corrige les choses à corriger et le marathon des Verts prend sa bonne trajectoire avant l'Europe et le derby.Le staff veut prendre les matchs un à un. Franchir les marches une à une, voilà une sagesse toute orientale. On ne peut pas le blâmer. Dnipropetrovsk arrive jeudi. Soins, récupération et sûrement un mental de fer, une force de feu. La victoire d'hier fait partie de celles qui rend heureux et fier.

Les Verts imitent Paris

Comme le PSG qui les avait croqué après avoir été secoué au Parc par le Real, Saint -Etienne a su conjuguer, après le gifle reçue à Paris , patience et détermination avec les hommes qu'il faut, pour surclasser Reims. Le collectif a répondu présent. L'équipe a su agir et réagir. Si Monnet-Paquet est sorti touché, le fait de revoir Cohade sur la pelouse - chaleureusement accueilli par Geoffroy-Guichard après une si longue absence - fut le bonus émotionnel d'une deuxième période où les Verts furent virevoltants.Si le but n'est pas forcément de distribuer les prix et les accessits, on ne peut être qu'aux anges de voir Nolan Roux aussi impliqué sur chaque action dangereuse. Il y avait du Vert partout et chaque vague était un danger pour l'adversaire.

En remportant les 3 points avec la manière et le plaisir, Saint -Etienne s'est facilité considérablement la semaine. Une force et des certitudes se dégagent de ce groupe, de cette équipe qui ne se décourage pas. Sa patience fut récompensée. De quoi attendre jeudi, et la Coupe d'Europe, avec sérénité et ambition, avant d'aller dimanche, avec un jour de moins de récupération que les Lyonnais qui jouent mercredi en Ligue des Champions, livrer un derby historique, le dernier à Gerland, celui que les "deux meilleurs ennemis" ,au coude à coude en championnat ( 22 points chacun) ,voudront gagner pour écrire la dernière ligne du livre de Gerland. A cela près qu'aujourd'hui, c'est bien l'OL qui a la pression....

Denis BALBIR