Real Madrid - Mercato : la recrue phare de janvier ramenée par le clan Messi ?
Si le Real Madrid reste confiant à l’idée de ne pas se faire interdire de recrutement jusqu’en 2018, le passage devant le TAS sera un obstacle difficile à franchir, d’autant que l’ombre de Lionel Messi y planera.
Si certains en profiteront pour lézarder au soleil, Florentino Pérez a un idée bien précise de ce qu’il fera en juin 2017 : se représenter à la présidence du Real Madrid. Et pour arriver à ses fins, le big boss de la Maison Blanche veut frapper un grand coup au mercato hivernal en recrutant un certain Pierre-Emerick Aubameyang. Sauf que, on le sait, la FIFA a interdit le club espagnol de recrutement jusqu’en 2018, affaire portée devant le TAS depuis par ce dernier. Et pour faire valoir ses droits, le Real Madrid a confié la gestion de son dossier judiciaire au célèbre cabinet Bufete Pintó Ruiz-Del Valle, dont la tête de pont se nomme José Juan Pintó i Sala... et n’est autre qu’un socio du FC Barcelone !
Le Real sera défendu devant le TAS par le conseil de Messi
Habitué à oeuvrer avec le TAS depuis 2004, ce dernier va donc devoir défendre les intérêts du club ennemi du Barça pour lui rouvrir les portes des deux prochaines périodes de mercato. Situation ubuesque, qui trouve un prolongement encore plus inattendu quand on sait que ce même conseil est celui qui a défendu Lionel Messi quand il est passé de Nike à Adidas, mais aussi Luis Suarez devant la FIFA après sa morsure sur Giorgio Chiellini au Mondial 2014.
« Le grand perdant de cette affaire pourrait être Aubameyang »
Le journaliste Joaquin Maroto, de As, préfère s’amuser du comique de situation et précise que le « grand perdant de cette affaire pourrait se nommer Aubameyang, dont le rêve de rejoindre le Real Madrid pourrait prendre fin à cause du clan Messi. » Surtout, notre confrère précise que jamais un avocat n’a réussi à avoir gain de cause dans un dossier concernant un litige sur des mineurs devant la FIFA. Si tel est le cas, ces prochaines semaines, on imagine déjà que la presse madrilène aura trouvé son coupable idéal : le FC Barcelone.
Si le Real Madrid reste confiant à l’idée de ne pas se faire interdire de recrutement jusqu’en 2018, le passage devant le TAS sera difficile à franchir.
