Real Madrid : L'appétit du PSG, les doutes de Ronaldo, Florentino Pérez passe à confesse

En évoquant, notamment, le mercato d'été du PSG et les remous du dossier judiciaire de Cristiano Ronaldo.

Florentino Pérez parle peu. Mais juste. Et lorsqu'il s'accorde quelques minutes d'entretien avec la presse espagnole, le président du Real Madrid s'évertue à faire passer des messages. Hier soir, lors de son passage sur les ondes de la Cadena Ser, l'homme fort du club merengue a tout d'abord publiquement annoncé la prolongation de contrat d'Isco. Ess revenu sur le dossier Kylian Mbappé, que le Real Madrid, a tenté de recruter. Et, comme tant d'autres en ce moment, s'est attardé sur les moyens financiers du Paris Saint-Germain. "Le football est en train de changer. Des investisseurs arrivent avec beaucoup d’argent et il y a des transferts pour des valeurs très élevées, mais au Real Madrid, personne n’investit ainsi. On pourrait acheter un joueur pour 180 ou 200 M€, mais cela nous perturberait plus que cela nous aiderait. (...) Il faut rendre ses normes un peu plus concrètes. Il ne faut pas dire non à l’argent venu d’ailleurs, mais organiser cela d’une manière qui permette à tous d’avoir de meilleurs joueurs et de pouvoir lutter les uns contre les autres(...Le Real Madrid ne paiera pas 222 millions d'euros pour un joueur. Ce que je sais, c’est que le PSG les a payés pour Neymar et qu’il joue désormais à Paris. Mbappé ? Il a choisi le PSG car il est né à Paris. Il y a eu des contacts avec lui. Mais je ne sais pas si c’était le moment de recruter un joueur qui aurait pu perturber ceux que nous avons déjà."

Autre sujet, qui a alimenté le mercato des semaines durant, les envies d'ailleurs de Cristiano Ronaldo, confronté, comme vous le savez, à des problèmes judiciaires. Là-encore, Pérez s'est montré aussi clair que précis. Admettant qu'il n'avait pas vu son attaquant plusieurs jours durant, alors qu'il était au plus bas moralement avec ses problèmes fiscaux. "Je ne sais pas ce qui est arrivé à Cristiano cet été. Il était énervé, tout le monde le serait pour ces questions fiscales. Il ne m’a donné aucune explication. Après son audience, il a disputé la Coupe des Confédérations et est parti en vacances. La seule fois qu’il a eu l’occasion de s’exprimer, il a assuré qu’il était enchanté. Il est le meilleur du monde. Il est arrivé en Espagne avec la structure fiscale d’Angleterre, mais il n’a rien caché. C’est ce qu’il m’a raconté et, du fait, il est tranquille."

L.T.