ASSE - PSG : accusés de complicité pour les banderoles, les Verts se défendent
Des agents de sécurité, présents dimanche à Geoffroy-Guichard pour le choc entre l’AS Saint-Étienne et le Paris Saint-Germain, évoquent une possible complicité des responsables stéphanois.
L’information vient de L’Équipe. Alors que la polémique des banderoles sera tranchée par la commission de discipline dans trois semaines - celle-ci a convoqué les dirigeants stéphanois - le quotidien sportif aurait mis la main sur des notes rédigées par des agents de sécurité de Geoffroy-Guichard ayant officié dimanche lors de la rencontre entre les deux équipes (0-2).
Un salarié de l’ASSE aurait eu les textes des banderoles en amont
L'un d'eux pointe la responsabilité des dirigeants stéphanois dans cette affaire. « Lors de la rencontre qui opposait l'équipe de l'ASSE à celle du PSG, les supporters Magic Fans ont déployé plusieurs banderoles. Ces banderoles se trouvaient dans le local du groupe Magic Fans avant l'ouverture des portes. Profitant de l'ouverture de ce local afin de prendre leur matériel (porte-voix, tambours...), les supporters Magic ont rapidement pu introduire les banderoles dans la tribune, pourrait-on ainsi lire dans l'un des comptes-rendus. Au cours de la rencontre, les banderoles ont été déployées. Aucun message émanant du PC sécurité à mon intention ne m'a demandé d'intervenir en tribune pour ces faits. Un contact a été pris avec cordo 2 (un salarié du club). Ce dernier avait sur son portable les textes de plusieurs banderoles qui semble-t-il avaient été validés... »
Une réunion et un accord conclu avant le match ?
Pour faire toute la lumière sur cette version, L’Équipe a contacté l’ASSE, qui a balayé ces accusations d’un revers de main. « Tout ceci est faux. Une enquête est en cours. Ceux qui ont fauté seront sanctionnés », aurait-on répondu au sein du club ligérien. Néanmoins, toujours d’après nos confrères, une réunion se serait tenue, quelques jours avant le match entre la direction des Verts et des représentants des groupes de supporters stéphanois en présence de leur avocat. Les différentes parties auraient alors conclu un accord : pas de fumigènes mais des banderoles. Contacté à son tour, le club de la capitale n'a pas souhaité réagir sur la globalité de ces informations mais s'étonne que ce dossier n'ait pas été mis en instruction par la commission de discipline de la Ligue.
