par La rédaction

Girondins de Bordeaux : Laslandes juge les attaquants

Auteur de 127 buts en 407 matches de Ligue 1, Lilian Laslandes sait de quoi il parle quand il évoque les attaquants.

Invité à l’émission « Arrêt de jeu » co-organisée par  Gold FM et notre partenaire webgirondins, l’ancien attaquant (41 ans) a évoqué les attaquants bordelais au cas par cas. Morceaux choisis.

Cheikh Diabaté

« Cheikh Diabaté, il est grand, il peut conserver le ballon… Au staff de le faire travailler pour qu’il devienne un vrai point d’appui. Au niveau des supporters, il divise. Certains disent qu’il est un peu nonchalant. Il n’empêche qu’il marque des buts, il fait ses matchs… »

David Bellion

« David, je l’ai bien connu. J’ai joué avec lui à Nice et à Sunderland quand il était tout jeune. A Bordeaux, je me souviens qu’il avait fait des débuts tonitruants en marquant 10 buts en une douzaine de matchs. Après, il a connu des blessures, des changements d’entraîneur… David a un style de jeu particulier. Il a besoin d’espace et quand on n’est pas en confiance, c’est compliqué.

C’est un joueur de profondeur ! Il ne faut pas commencer à lui demander de rester aux abords de la surface. Bien sûr, sur un débordement, il peut faire quelque chose mais c’est le genre de joueurs qui ont besoin de partir d’un peu plus loin. Sur certains matchs, il a été utilisé de la bonne façon mais là, c’est le fait de ne pas être dans le rythme qui le met en difficulté. Je connais bien ça puisque ça m’est arrivé. Avec Ricardo, j’avais été mis au banc quelques matchs. Sur un match à Toulouse quand on m’avait relancé, je n’avais plus les repères. Dans ces cas-là, tu te dis : « M…, je ne sais plus jouer au football ! » Et après, c’est revenu ! Maintenant je n’ai pas été arrêté autant de temps de David… »

Diego Rolan

« Quand on va chercher un joueur comme ça de 20 ans, on ne peut pas lui donner les clés de la maison. Moi, quand je suis arrivé, j’avais déjà six ans de Ligue 1 derrière moi. Alors si ça marche pour lui, tant mieux ! Mais si ça ne passe pas, les gens vont lui tomber dessus. Et un gamin de 20 ans n’a pas l’expérience pour passer au-dessus de ces critiques…

Quand on l’a annoncé sur les premières fois, c’était pour l’avenir. Sur six mois, il aurait dû avoir un temps d’adaptation. Là, il s’est retrouvé tout de suite dans le bain à jouer avec des gens qu’il ne connaissait que depuis un ou deux entraînements. Ce genre de truc, ça n’est passé qu’une fois à Bordeaux et c’était avec Pauleta. Alors si ça marche de suite, tant mieux. Mais malheureusement pour lui, il s’est blessé… Et puis les joueurs qui viennent de l’étranger, ça ne marche qu’un coup sur deux. Les Wendel, Jussiê, etc. se sont bien adaptés. Mais ce n’est pas le cas de tous ! Souvenez-vous d’André… Diego Rolan, c’est peut-être pareil. En voyant qu’il marque moins de buts en Ligue 1 que dans son pays, il va forcément se poser des questions. Est-ce que je reste ? Est-ce que je repars ? »

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Pour résumer

Auteur de 127 buts en 407 matches de Ligue 1, Lilian Laslandes sait de quoi il parle quand il évoque les attaquants.

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