Girondins : le despotisme de Willy Sagnol pointé du doigt

Depuis que l’électrochoc Ulrich Ramé a eu lieu, les Girondins de Bordeaux vont mieux. Quasiment assurés de leur maintien en Ligue 1 avant de se rendre à Marseille ce dimanche soir (21 heures), le club aquitain a retrouvé de la sérénité depuis le changement d’entraîneur.

Ramé, facilitateur de relations avec les joueurs

En effet, outre les mesures fortes prônées par Ulrich Ramé pour redresser la barre (resserrement du groupe de 27 à 22 joueurs pour ne garder que les hommes « concernés par le maillot »), l’ambiance semble bien meilleure au Haillan. Sous couvert de l’anonymat, les langues se délient pour critiquer l’ambiance qu’avait fini par mettre Willy Sagnol au club : « A l’arrivée de Ramé, le staff a trouvé des joueurs complètement perdus, sans repères, en totale perte de confiance en eux. En plus du travail physique et tactique, il a fallu surtout rétablir des relations », note un proche du staff dans L’Equipe.

Les pizzas et les anniversaires, deux changements radicaux ?

Plusieurs traditions, retirées à l’époque Sagnol, ont été remise au goût du jour comme les pizzas dans le vestiaire ou encore les pots d’anniversaires. Par ailleurs, le quotidien sportif croit aussi savoir que les joueurs n’ont plus peur de frapper à la porte du coach pour parler et qu’ils y vont « sans crainte que la conversation ne passe soudainement du français à l’allemand », selon les termes employées par le quotidien et faisant référence directe à Willy Sagnol et à son adjoint Patrick Guillou. Sur ce point, le rôle des adjoints de Ramé, Pierre Espanol et Matthieu Chalmé, deux hommes proches des joueurs, est prépondérant. Parfois, un réveil, ça ne tient pas à grand-chose…

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