FC Nantes - ASNL (0-2) : le ras-le-bol de Sergio Conceiçao

Sergio Conceiçao ne veut pas accabler son équipe et promet du mieux à l’avenir.

Pour n’avoir pas su convertir ses nombreuses occasions, le FC Nantes s’est incliné devant Nancy ce dimanche à la Beaujoire (0-2) et enchaîne une troisième rencontre sans victoire en championnat. L’effet Sergio Conceiçao serait-il en train de s’estomper ? Non, l’intéressé n’y croit pas et tente de justifier la défaite du jour en promettant du mieux à venir dès la semaine prochaine face au SC Bastia.

« On n'est pas à la place qu'on veut mais on était pire début décembre »

« On a essayé de jouer, avec du rythme, mais on a manqué d'efficacité. On doit prendre la bonne décision devant. On va travailler ça... Il ne faut pas baisser la tête. Le réalisme ? On a déjà gagné des matchs, mais il faut être tout le temps concentrés. On a une équipe jeune mais il faut réagir après avoir concédé le premier but. L’équipe a perdu son organisation, sa concentration, a-t-il expliqué après la rencontre avant de calmer le jeu. En championnat, on n'est pas à la place qu'on veut. Mais on était pire début décembre. Ce n'est que le deuxième match que l'on perd après Paris. Ce n'est pas la fin du monde. On va se relever à Bastia mais on a beaucoup de choses à améliorer. Il faut travailler. »

« C'est pas du foot »

Au-delà de la seule performance de ses hommes, Conceiçao a également fustigé la stratégie de coffre-fort mise en place par Pablo Correa. « Les trois derniers matches étaient comme ça. On essaye de mettre sur le terrain, offensivement, une dynamique intéressante, du rythme, on cherche à jouer au ballon mais on tombe sur des équipes comme ça, qui jouent tout en jeu direct, avec de longs ballons, des deuxièmes ballons... Pour moi, c'est pas du foot. Mais ok, c'est la stratégie de l'adversaire et on doit respecter ça et ils ont gagné, ils ont raison. Mais on a essayé, a-t-il poursuivi. En première période, je crois que le meilleur joueur c'est le gardien de Nancy. On a eu la possibilité de marquer, deux-trois fois devant le gardien on n'a pas été capables de marquer. Si ça fait but, le match est différent. A différents moments du match, on a bien joué, on a créé, on a dominé... Ils n'arrivaient dans notre dernier tiers de terrain que sur du jeu direct et des longs ballons. Mais je vois que c'est comme ça le foot, ici, en France, il y a beaucoup d'équipes comme ça. »

JP