FC Nantes : convalescence, date de retour … Les confessions poignantes de Valentin Rongier

Dans l’émission « Fous de Foot » sur Télé Nantes, Valentin Rongier, victime d’une rupture des ligaments croisés en octobre dernier, est revenu sur sa difficile période de rééducation. Morceaux choisis.

Le passage à Capbreton

« J’avais besoin de couper avec le monde du foot. Je ne pense pas que j’aurais supporté de voir mes coéquipiers jouer même si j’adore le foot. J’avais besoin de quitter la Jonelière et mes proches pour rencontrer de nouvelles personnes durant ce premier mois d’absence qui est le plus délicat. Je ne regrette pas mon choix. J’ai fait de belles rencontres et ça m’a permis de prendre beaucoup de recul sur ma blessure et de revenir à Nantes avec plein de bonnes intentions. Je suis dans un monde particulier. Le foot, c’est un monde à part. Le fait de me retrouver au milieu de Monsieur et Madame tout le monde, comme lorsque j’étais au lycée, ça m’a permis de prendre du recul. De voir que, dans mon malheur, j’étais un privilégié. D’autres doivent travailler à côté en plus de se battre pour revenir et pouvoir exercer leurs passions. C’est parfois compliqué. »

Son retour à la Beaujoire pour Nantes - OL

« Ça commençait à me titiller l’envie de revenir, de retrouver le groupe. Même si ce n’était pas dans la meilleure situation possible. Ça m’a fait beaucoup de bien. J’avais à cœur de revenir à La Beaujoire dès mon retour. Depuis, je suis revenu au contact des gars dans le vestiaire. Je n’ai pas perdu mes relations avec eux. Maintenant, c’est un peu particulier dans le sens où eux vont sur le terrain et moi en soins. Je me suis fixé des petits objectifs personnels pour mon retour. Je mets tout en œuvre avec les médecins et les kinés pour revenir au plus vite. »

Sa date de retour

« Le plus rapidement possible mais je ne prendrais aucun risque. Pour l’instant, c’est un peu flou. On ne sait pas s’il y aura des complications ou pas. En étant raisonnable, je me fixe pour objectif la fin du mois de juin et la reprise de la saison 2016-2017. Maintenant si mon genou est prêt, que les médecins me donnent leur aval et qu’il reste trois ou quatre matches dans la saison, je prendrais ce qu’il y a à prendre. »