FC Nantes : les 3 explications à la défaite contre Nancy (0-2)

Voici ce qui a manqué aux Canaris.

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Le FC Nantes gâche trop et perd confiance

Aligner une attaque à deux têtes Mariuz Stepinski - Emiliano Sala et voir que Léo Dubois est le joueur le plus dangereux doit faire mal à Sergio Conceiçao. C’est ce qu’il s’est pourtant passé en première période, avec trois belles occasions à l’actif de son latéral droit. L’attaquant polonais a quant à lui été LE maillon faible du secteur offensif des Canaris, loupant une énorme occasion dès le début du second acte. Stepinski est clairement en panne de confiance (on notera aussi la belle prestation du gardien Sergey Chernik). Amine Harit a bien tenté mais s’est éteint après l’heure de jeu. Quant à Felipe Pardo, très discret, il a été le seul joueur à ne pas avoir touché le moindre ballon après dix minutes de jeu...

Djidji pris en défaut, la défense a lâché

S’il fallait noter la première période des Canaris, Koffi Djidji serait arrivé dans les meilleurs élèves. Le défenseur central, au même titre que son compère Diego Carlos, a en effet été impeccable lors du premier acte. C’est pourtant devenu le bonnet d’âne sur l’ouverture du score d’Issiar Dia, bien servi par Junior Dalé qui venait d’effacer son ami Djdiji comme un débutant (0-1, 50e). Apathique après ce but, la défense du FC Nantes n’a pas eu plus de réaction lorsque ce même Dalé a déposé une galette sur le pied droit de Julien Cetout, dont la reprise a lobé Rémy Riou (0-2, 64e).

Conceiçao a semblé résigné

Il serait tout de même réducteur de laisser croire que le FC Nantes a mérité de perdre ce dimanche. Encore une fois, les occasions, les Canaris se les sont procurées mais ont manqué de réalisme. En face, l’ASNL a donné une leçon à ses hôtes du jour en convertissant ses deux seuls occasions du match. Au-delà de cette réussite maximale, l’esprit de révolte tant souhaité par Conceiçao a manqué. On a même senti le feu du coach portugais moins nourri que d’habitude. Et ce n’est pas son coaching en fin de match (entrées de Bammou, Kaçaniklic et Thomasson) qui le lui a rendu.

JP