Ligue 1 : l'équipe-type des joueurs qui font la saison de trop
En ce 1er janvier, jetons un dernier coup d’œil sur l'année écoulée avec nos huit équipes-types de la phase aller du championnat de Ligue 1.
En ce 1er janvier, jetons un dernier coup d’œil sur l'année écoulée avec nos huit équipes-types de la phase aller du championnat de Ligue 1.
C'est la meilleure preuve de l'ampleur de la crise qui frappe les Verts : même l'irréprochable portier n'en sort pas indemne. S'il évite régulièrement à son équipe d'encaisser des valises encore plus lourdes, comme face à l'OM mi-décembre, Ruffier semble néanmoins gagné par la nervosité générale, comme en témoigne son expulsion contre Monaco la semaine suivante. Peut-être aurait-il dû partir en même temps que Christophe Galtier...
Son recrutement en juillet 2016 avait été l'un des meilleurs coups réalisés en Ligue 1. Performant, propulsé capitaine, le stoppeur brésilien était pour beaucoup dans la troisième place décrochée en fin de saison par les hommes de Lucien Favre. Changement de décor depuis le mois d'août : les défauts de Dante - son manque de vitesse notamment - percent au grand jour. Âgé de 34 ans, l'international brésilien commence à faire son âge...
Milan Bisevac (FC Metz)
Vieux routier de la Ligue 1, l'ancien joueur du RC Lens, du PSG et de l'OL est censé apporter à la formation lorraine son expérience, sa science du jeu et, il faut l'admettre, une dureté bien utile dans certains duels. Les années passant, ne reste plus qu'un joueur sujet aux pépins physiques (neuf rencontres disputées durant cette phase aller) et de moins en moins dans le rythme lorsqu'il joue. Metz possède la pire défense de L1 avec 34 buts encaissés.
Remplaçants : Mathieu Bodmer (SC Amiens), Rod Fanni (OM), Loïc Perrin (ASSE), Oswaldo Vizcarrondo (ESTAC), Mapou Yanga-Mbiwa (OL).
Le défenseur italien n'a jamais été réputé pour sa vitesse mais au moins offrait-il, ces dernières saisons, une solution de rechange fiable à ses entraîneurs, dans l'axe ou sur le côté. Cette année, son expérience ne masque plus ses difficultés à contenir les ailiers adverses. On garde en mémoire le "cassage de rein" que lui a infligé son ancien partenaire Kylian Mbappé lors de Monaco - PSG (1-2), symbole du coup de vieux monégasque.
Patrice Evra (OM)
C'est la troisième fois que l'ancien arrière gauche de l'OM est présent dans nos compos d'équipe (flop, tête à claque et, donc, année de trop). Il faut dire qu'à 36 ans, au crépuscule d'une magnifique carrière, Evra a souvent paru "cramé". Lui seul semble croire en ses chances de retrouver son niveau, puisqu'un rebond en Turquie ou en Espagne est évoqué. Attention quand même à ce que Tonton Pat' ne devienne pas Papy Pat'...
Remplaçants : Benoît Assou-Ekotto (FC Metz), Diego Contento (Girondins), Henri Bédimo (OM), Wilfried Moimbé (FC Nantes).
Quoi, il joue toujours, lui ? Cette question, nombre d'observateurs de la Ligue 1 doivent se la poser, tant le milieu phocéen a disparu de la circulation. Des blessures l'empêchent en effet de jouer régulièrement. Et lorsque Rudi Garcia l'aligne, le résultat ne plaide guère en faveur du joueur de 28 ans, également capable de jouer en défense. L'arrivée de l'ancien Bordelais l'hiver dernier ressemble de plus en plus à un coup pour rien.
Fabinho (AS Monaco)
Ne cherchez pas le grand perdant du mercato 2017, il est sous vos yeux. Alors que ses dirigeants lui avaient promis un bon de sortie, le milieu défensif brésilien n'a eu d'autre choix que de faire une croix sur un départ au PSG, qui lui aurait offert une visibilité supplémentaire en vue de la Coupe du monde 2018. Ses performances restent correctes mais ont baissé d'un cran. À l'image de son équipe, qui s'est considérablement affaiblie.
Remplaçants : Florent Balmont (Dijon FCO), Romain Danzé (Stade Rennais), Thiago Motta (PSG), Jaroslav Plasil (Girondins), Wesley Sneijder (OGC Nice).
Il fut un temps où le meneur de jeu breton était considéré comme l'un des meilleurs joueurs de notre championnat. Mais cette époque paraît bien lointaine. Laissé libre par le LOSC il y a un an, après une expérience décevante dans le Nord, Amalfitano pensait se relancer sous les ordres de son mentor Christian Gourcuff. Mais son influence sur le jeu est restée quelconque. Et puisque Gourcuff est parti, on le voit mal refaire son trou.
Lucas (PSG)
L'ailier croyait peut-être - il n'était pas le seul - que l'arrivée de Neymar allait lui profiter. C'est tout le contraire : les postes d'ailier sont doublés, voire triplés au PSG, et c'est Lucas qui en fait les frais. Son entraîneur Unai Emery ne lui a en effet offert que 76 minutes de jeu en Ligue 1, réparties en cinq apparitions. L'international brésilien n'avait pas voulu partir l'été dernier. Il prendrait peut-être une autre décision aujourd'hui...
Remplaçants : Hatem Ben Arfa (PSG), Thibault Giresse (En Avant de Guingamp), Yoann Gourcuff (Stade Rennais), Alexander Kacaniklic (FC Nantes).
On pointe du doigt la frilosité tactique de Pascal Dupraz. Mais les problèmes offensifs du TFC sont avant tout la conséquence de l'inefficacité des attaquants. L'avant-centre suédois traîne sa grande carcasse sur le terrain comme un navire échoué. À son compteur, aucun but en quatorze apparitions. Et puisque Corentin Jean ne fait pas mieux, il est difficile de trouver, au sein de l'effectif, un joueur pouvant faire la différence...
Alexander Söderlund (ASSE)
En période de mercato, il y a les joueurs qu'un club rêve de recruter et ceux dont il attend le départ avec impatience. Cet hiver, une fois encore, les dirigeants stéphanois feront tout pour se débarrasser d'un joueur qui, en plus de ne pas avoir le niveau Ligue 1, accumule les pépins physiques depuis deux saisons. Problème : qui voudra recruter un élément âgé (30 ans), jamais décisif (aucun but cette saison) et en manque de rythme ?
Remplaçants : Kevin Bérigaud (Montpellier HSC).
En ce 1er janvier, jetons un dernier coup d’œil sur l'année écoulée avec nos huit équipes-types de la phase aller du championnat de Ligue 1.
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