par julien.demets

Ligue 1 : l'équipe-type des révélations des matches aller 2017/18

En ce 1er janvier, jetons un dernier coup d’œil sur l'année écoulée avec nos huit équipes-types de la phase aller du championnat de Ligue 1.

Des stars, des révélations, une moyenne de but en hausse... Cette première moitié de saison en Ligue 1 a tenu toutes ses promesses. En attendant la reprise, retraçons ces cinq mois de compétition avec huit équipes-type, de la plus classique à la plus décalée.Après les onze meilleurs joueurs de la phase aller et les onze pires, place aux joueurs jeunes ou moins jeunes que personne n'attendait à un tel niveau. Notre équipe des révélations est positionnée en 4-3-3.

Gardien

Régis Gurtner (Amiens SC)

Difficile de parler de révélation pour un joueur de 31 ans. Mais le parcours cahoteux de Gurtner rend ses performances d'autant plus méritoires. Jamais le portier picard n'avait en effet évolué dans l'élite. Autre galère, son passage par Luzenac en 2014, qui n'avait duré que le temps, pour le club ariégeois, d'être privé de son billet vers la L2 à cause d'un stade non-conforme. La Ligue 1 a donc un petit goût de revanche pour Gurtner.

Remplaçants : Bingourou Kamara (RC Strasbourg), Mamadou Samassa (ESTAC).

Défenseurs centraux

Nordi Mukiele (Montpellier HSC)

Si la formation héraultaise possède la meilleure défense de Ligue 1, ce n'est pas seulement grâce à l'inusable Vitorino Hilton. Aux côtés du quarantenaire brésilien évolue un joueur n'ayant que la moitié de son âge, mais pas de son talent. Titulaire dès son arrivée en provenance de Laval il y a un an, le joueur de 20 ans continue de brûler les étapes, lui qui fait déjà figure de patron. D'ailleurs, ses prestations attirent déjà l’œil du Benfica.

Christophe Hérelle (ESTAC)

Passer de la Ligue 2 à l'élite n'est jamais chose aisée. Ce nouveau cap a pourtant été franchi sans encombre par le stoppeur aubois, si l'on excepte le désastre collectif et individuel face à l'OL lors de la 10e journée (0-5 et un carton rouge pour Hérelle). Cet accroc excepté, le joueur de 25 ans a disputé chaque minute de chaque match en championnat. Une régularité qui aurait séduit Bordeaux et Nice, déjà intéressé l'été dernier...

Remplaçants : Chidozie Awaziem (FC Nantes), Prince-Désir Gouano (Amiens SC).

Arrières latéraux

Kenny Lala (RC Strasbourg)

Ceux qui suivent la Ligue 2 savaient déjà que les dirigeants alsaciens avaient réalisé une excellente affaire en s'attachant les services du latéral droit, en fin de contrat avec le RC Lens l'été dernier. Âgé de 26 ans, Lala faisait en effet partie des rares spécialistes du poste à l'échelon inférieur. Les amateurs de L1, eux, découvrent seulement ce latéral droit puissant, rapide et bon centreur, auteur d'un but et de trois passes décisives.

Ruben Aguilar (Montpellier HSC)

La défense à cinq mise en place par l'entraîneur héraultais Michel Der Zakarian donne aux latéraux un rôle prépondérant, eux à qui incombe en grande partie la responsabilité d'assurer la transition entre récupération de balle et projection vers l'avant. Un style de jeu fait pour Aguilar, dont les statistiques vierges ne traduisent pas l'apport offensif. Et tout comme Lala à Strasbourg, Agular a rejoint Montpellier libre...

Remplaçants : Kelvin Amian (Toulouse FC), Bakaye Dibassy (SC Amiens), Adama Mbengué (SM Caen), Ronaël Pierre-Gabriel (ASSE), Pedro Rebocho (En Avant de Guingamp), Valentin Rosier (Dijon FCO), Hamari Touré (Stade Rennais).

Milieux défensifs / relayeurs

Tanguy Ndombélé (OL)

Certes, son excellente saison en Ligue 2 en faisait déjà un joueur prometteur. Mais pas grand-monde ne le voyait rejoindre l'OL en fin de mercato. Et encore moins s'y imposer si vite. Le déclic a eu lieu le 17 septembre face au PSG. Auteur d'une frappe mémorable sur la barre, le joueur de 20 ans fut tout simplement, ce soir-là, le meilleur homme sur la pelouse. Depuis, Ndombélé fait partie des titulaires réguliers de Bruno Genesio.

Dimitri Liénard (RC Strasbourg)

La machine a mis du temps à se lancer. Ce n'est que depuis sa victoire face au PSG (2-1) début décembre que la formation alsacienne a pris conscience de ses possibilités, terminant l'année en boulet de canon. Mais Liénard, lui, a toujours tenu son rang, signant trois buts et cinq passes décisives en 17 apparitions. Un bilan impressionnant pour un joueur de son poste. Capitaine, le joueur de 29 ans est aussi le leader moral de son équipe.

Abdoulaye Touré (FC Nantes)

On ne compte plus les bons coups réussis par Claudio Ranieri depuis le début de la saison. Mais le plus grand exploit de l'entraîneur nantais est d'avoir transformé Touré, milieu défensif besogneux qu'un important déficit technique cantonnait depuis trois saisons à un rôle de bouche-trou, en véritable patron de l'entrejeu. Sa confiance boostée, le joueur de 23 ans se permet même désormais d'être décisif, comme contre Guingamp.

Remplaçants : Benjamin Bourigeaud (Stade Rennais), Aldo Fulgini (Angers SCO), Giovani Lo Celso (PSG), Franck Zambo-Anguissa (OM).

Ailiers

Houssem Aouar (OL)

On est habitués à voir éclore, chaque saison, une nouvelle pépite issue du centre de formation lyonnais. Mais on ne peut pas dire qu'Aouar, proche de rejoindre Liverpool en août, était attendu à un tel niveau. Lancé par Bruno Genesio pour mettre Memphis Depay en concurrence, l'ailier (ou milieu relayeur) de 19 ans n'était pas loin de prétendre, avec ses trois buts et deux passes décisives, à une place dans notre onze-type !

Changhoon Kwon (Dijon FCO)

Les joueurs asiatiques évoluant en L1 sont toujours pris de haut, comme si leur arrivée ne répondait qu'à des ambitions marketing. Il serait temps d'en finir avec cet exotisme condescendant. Kwon, 23 ans, prouve weekend après weekend qu'il est un vrai joueur de football, dont le bilan (cinq buts et deux passes décisives) explique en partie pourquoi Dijon possède la meilleure attaque de l'Hexagone en dehors des quatre gros.

Remplaçants : Samuel Gransir (ESTAC), Wesley Saïd (Dijon FCO).

Attaquants

Martin Terrier (RC Strasbourg)

Le LOSC peut se mordre les doigts d'avoir laissé filer l'attaquant de 20 ans. Prêté du côté de Strasbourg, celui-ci a d'abord brillé en équipe de France Espoirs, puis s'est imposé au sein de l'attaque alsacienne. Après l'avoir utilisé comme joker, son coach Thierry Laurey en a fait en effet un titulaire indiscutable depuis de la 9e journée. Déjà  trois buts et deux passes décisives au compteur de cet attaquant complet et polyvalent.

Remplaçants : Keita Baldé (AS Monaco), Hyun-Jun Suk (ESTAC).

S.O.

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Pour résumer

En ce 1er janvier, jetons un dernier coup d’œil sur l'année écoulée avec nos huit équipes-types de la phase aller du championnat de Ligue 1.

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Rédacteur
julien.demets

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