ASNL – LOSC (1-2) : les 4 leviers du hold-up nordiste

Ce samedi soir, le LOSC a réalisé la belle opération du bas de tableau en s’imposant 2-1 sur la pelouse de l’AS Nancy-Lorraine (penalty de De Préville, but de Rony Lopes). Un succès primordial.

Le pari d’éjecter les recrues validé mais…

Franck Passi avait fait un choix fort au coup d’envoi en ne s’appuyant que sur des joueurs présents depuis le début de saison. Exit donc les recrues (Junior Alonso est rentré suite à la blessure de Marko Basa et Ricardo Kishna a joué la dernière demi-heure seulement et a sauvé sur la ligne la balle du 2-2 à l’orée du temps additionnel). Cela a payé même si cela n’a pas donné davantage de maîtrise aux Dogues, en grande difficulté et incapable d’aligner trois passes durant le premier acte. On ne juge une stratégie que sur les résultats…

Pour une fois, les Dogues étaient saignants dans le dernier geste

L’ASNL a eu des occasions en nombre mais manqué de justesse dans le dernier geste. Les Lorrains n’ont cadré qu’à trois reprises face à un Vincent Enyeama qui ne fut pas obligé de multiplier les exploits. En face, les Dogues n’ont eu que trois vraies situations de but, ont marqué deux fois et surtout cadrés deux fois plus que leurs adversaires.

Un mental pour ne pas sombrer

A la pause, les Nordistes n’y arrivaient pas. Ils étaient menés et les résultats du soir les envoyaient directement à la 18^e place synonyme de barrages pour la descente. Franck Passi a dû trouver les mots pour remettre ses joueurs en ordre de marche. Bien sûr, le penalty provoqué par Benzia et transformé par Nicolas De Préville (7^e but de la saison) a sans doute changé la physionomie d’une partie jusqu’alors à sens unique (ou quasiment). Finalement, ce sont les Lorrains qui occupent la place de barragiste...

Rony Lopes, le « Monsieur plus »

Quel dommage que le petit Portugais soit si souvent blessé. Lorsqu’il ne l’est pas, l’intéressé est souvent décisif. Préféré à Anwar El-Ghazi, il aura été le détonateur d’une victoire inespéré, lui qui est à l’origine et à la conclusion du contre du 2-1 (81^e). Dans ces conditions, on lui pardonne plus facilement d’avoir raté la balle du 3-1 à la 92^e minute.

Arnaud Carond