Devant le forfait de Sébastien Corchia et la suspension de Julian Palmieri, Franck Passi avait choisi de titulariser Hamza Mendyl et Carlens Arcus mais on ne peut pas dire qu’ils aient vraiment marqué des points. Plutôt tranquilles en phase défensive, les deux hommes n’ont quasiment jamais apporté le surnombre en attaque. Sans être forcément dans l'urgence, Arcus a notamment raté des transmissions assez faciles.
Un manque de vitesse et de rythme criant
Face à une équipe de Bergerac bien organisée, les Lillois devaient mettre de la vitesse dans leurs enchaînements mais force est de constater que cela n’a pas été le cas. Pendant la première heure de jeu, les hommes de Franck Passi ont en effet manqué de clairvoyance dans leurs transmissions et été incapables de jouer entre les lignes et donc de contourner le bloc de leurs hôtes. Ce qui témoigne d’un manque criant d’idées et de rythme.
Un impact offensif quasi-inexistant
Farès Bahlouli, Rony Lopes, Naïm Sliti... On peut dire que les créateurs étaient présents au coup d’envoi mais ces derniers ont eu beaucoup de mal à exister. Au-delà de ces carences, les Lillois ont fait preuve d’une présence très faible dans la surface, mis à part Eder. C'est finalement logiquement que le Portugais envoyait les siens en quarts grâce à un but inscrit au bout du temps additionnel (1-2) et après une fin de rencontre animée.