LOSC - TFC (1-2) : les 3 preuves que la crise est profonde à Lille

Certains signent ne trompent pas : quelque chose cloche chez les Dogues.

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Une première période ratée

On s'attendait à ce que les joueurs lillois, secoués par leur entraîneur après la défaite à Lorient, attaquent la rencontre comme des morts de faim. C'est exactement l'inverse qui s'est produit. Timorés, maladroits ballon au pied, les coéquipiers de Rio Mavuba ont d'entrée laissé les meilleures initiatives à leurs adversaires. Et c'est somme toute de façon assez logique que le TFC a ouvert le score. La réaction qui a suivi était plus encourageante, mais le mal était fait. En courant après le score, le LOSC s'est mis d'emblée dans une situation délicate, alors qu'il avait besoin de se rassurer.

Une défense aux abois

Les Dogues pourront toujours invoquer une forme d'injustice : meilleurs après la pause, Rony Lopes et sa bande ont concédé un but assassin sur l'une des rares incursions toulousaines du second acte. Mais comment passer sous silence l'apathie de la défense sur cette action ? Marko Basa et sa bande ont laissé Ola Toivonen et Issa Diop gagner du terrain sans jamais les attaquer. Résultat, un but inscrit comme à la parade par l'attaquant suédois. Par respect pour le stoppeur lillois, on ne reviendra pas sur sa défense ridicule face au même Toivonen avant l'ouverture du score...

Antonetti sans solution

C'est l'image qui restera de cette soirée : très actif durant toute la partie (sa voix aiguë a dû percer quelques tympans chez ses joueurs...), Frédéric Antonetti est resté prostré contre une rambarde après le second but toulousain. Muet, le technicien corse ne savait visiblement plus quoi faire pour réveiller ses troupes. Les entrants Eder et Ryan Mendes ont d'ailleurs fait pâle figure comparés à leurs prédécesseurs Nicolas De Préville et Éric Bauthéac. Même si le premier est encore à court de rythme, on peut se demander pourquoi Antonetti a sorti ses deux meilleurs joueurs offensifs...

Sylvain Opair