RC Lens : quand la rivalité avec le LOSC s'immisce en interne

Pascal Plancque s’apprête à boucler sa troisième saison à la tête de la formation au RC Lens. Ancien du LOSC, il avoue avoir déjà été quelquefois pointé du doigt en coulisses.

Vous êtes très estampillé LOSC, club où vous avez fait l’essentiel de votre carrière de joueur (il a porté le maillot lillois de 1980 à 1987). Est-ce que l’on vous a déjà reproché ce paradoxe ?On ne me le reproche pas directement. En revanche, je sais que ça a suscité quelques commentaires. On me l’a rapporté. Quand je suis arrivé au RC Lens, j’avais l’étiquette de lillois. J’ai eu la chance d’être super bien accueilli par les anciens lensois, les historiques, comme “Siko”, Daniel Moreira, Antoine Sibierski ou Laurent Hochard. Ça a facilité l’intégration. Après, j’en suis à ma troisième saison et je montre au quotidien mon implication, mon sérieux et ma motivation. Et puis, quelque part, mes compétences. Si je suis là aujourd’hui, c’est qu’il y a quand même des compétences derrière. Je suis au service du club. Après, on ne peut pas empêcher certaines personnes d’opposer mon statut d’ancien Lillois au fait que je participe au futur du RC Lens.

Vous aimeriez passer à autre chose ?C’est le temps au RC Lens qui validera le travail que j’effectue au quotidien. Le principal est que ça se passe relativement bien. Quand les gamins avec qui j’ai bossé deux ans, les (Baptiste) Guillaume, (Dimitri) Cavaré, (Valentin) Belon et autres apparaissent chez les pros, ils ne font pas tâche. On voit qu’ils ont travaillé. Et j’ai participé à ça. Alors, effectivement, ce sont peut-être des personnes qui ne sont plus là aujourd’hui qui les ont recrutés. Mais je considère que le travail de formation, c’est de la collaboration.

Propos recueillis par notre correspondant à Lens, Benoît Dequevauviller

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