LOSC : Bernard Joannin, président d’Amiens, en remet une couche sur les incidents

Auteur d’une sortie maladroite après les incidents survenus samedi au stade de la Licorne face au LOSC, le président d’Amiens Bernard Joannin garde la même ligne de défense. 

« Les services de police nous avait prévenus que deux cents ultras très énervés étaient dans le parcage réservé aux Lillois. Ils se sont lancés de façon désordonnée, plus de cinq cents personnes sur cette barrière, qui était en parfait état. » C’est par ces déclarations maladroites que Bernard Joannin a provoqué un tollé général suite aux incidents survenus samedi au stade de la Licorne face au LOSC (match arrêté à 0-1). S’il s’est excusé depuis, le président du club picard a tenu à réaffirmer sa position sur le sujet de manière plus habile mais tout aussi ferme.

« On a reçu Marseille il y a quinze jours, et il n'y avait rien eu »

« Ma communication a été maladroite. Je vais adresser un courrier à chacune des victimes. Ce que je voulais dire, c'est que je trouve absurde ce mouvement. Mais quand trois cents personnes se précipitent sur une barrière en une seconde, c'est plus de vingt tonnes qui viennent sur cette barrière-là. Elles mettent en péril leur intégrité physique, confie-t-il dans les colonnes de L’Équipe. La question que je pose, c'est : y a-t-il une barrière qui peut résister à ça ? Si la barrière est trop forte, les gens s'écrasent dessus. Si elle est trop faible… Donc le procureur de la république a diligenté une enquête. On va tranquillement attendre. Le stade a été homologué par la Ligue, par la commission de sécurité. La dernière commission de sécurité qui était là jeudi n'a rien eu à redire. À partir du moment où une commission de sécurité nous donne accord pour ouvrir… Ce ne sont pas nous les techniciens. On a reçu Marseille il y a quinze jours, ce ne sont pas les supporters les plus calmes, et il n'y avait rien eu. Comment j'explique ce qui s'est passé ? Je ne l'explique pas. J'attends avec impatience le résultat de l'enquête. »

JP