LOSC : les 3 défaillances des Dogues devant l’OGC Nice (1-2)

Pourquoi les Dogues se sont-ils faits piéger ? 

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Balotelli s’est joué de la défense lilloise

Jusque-là, Mario Balotelli n’avait jamais su marquer loin de l’Allianz Riviera et il a fallu que ça tombe sur le LOSC. Par deux fois, l’attaquant italien s’est en effet joué de la défense lilloise, d’abord dans son dos puis à cause de son immobilisme. La charnière inédite Junior Alonso - Ibrahim Amadou a pourtant semblé faire le job mais a été un peu naïve face à un renard tel que « Super Mario ».

Un vrai syndrome lillois au stade Pierre-Mauroy

La saison s’étire et le réel problème des Lillois est bien identifié : ils n’arrivent pas à se faire respecter au stade Pierre-Mauroy. Cela fait en effet sept matchs consécutifs qu’ils n’arrivent pas à s’imposer sur leurs terres et c’est un vrai souci quand on doit lutter pour le maintien. Dans cette configuration, rien de surprenant à voir le LOSC être la 17e attaque de L1 à domicile avec seulement 18 buts désormais inscrits. En 16 matchs, c'est trop peu.

Le coaching de Passi n’a pas été payant

Le LOSC s’est incliné mais il a dominé la seconde période. Nicolas De Préville a mené la révolte des Dogues et Franck Passi, conscient qu’il était trop seul devant, a tenté un coaching offensif qui n’a pas été payant. Anwar El Ghazi (61e), Ricardo Kishna (70e) et Yves Bissouma (75e) n’ont en effet pas apporté le coup de fouet nécessaire pour égaliser. C’est même Xeka qui a été le plus proche d’égaliser mais Yoan Cardinale s’est fait respecter sur sa ligne (84e). Encore une fois, le manque de tranchant offensif est rédhibitoire.

JP