OM : 3 raisons de croire aux chances marseillaises contre Leipzig

Opposé au RB Leipzig jeudi en quart de finale aller de la Ligue Europa, l’OM s’avance en Allemagne avec quelques doutes mais aussi plusieurs certitudes.

La cascade de blessures (Rami, Mandanda, Thauvin) et le fait que le RB Leipzig ait fait tomber le Bayern Munich avant la trêve internationale doit donner quelques sueurs froides aux supporters de l’OM. Pourtant, il semblerait que le club phocéen ait toutes ses chances face à l’ogre allemand. Pour au moins trois bonnes raisons, que voici :

Une défense allemande poreuse

« L’OM a toutes ses chances, c’est du cinquante-cinquante, veut ainsi croire Valérien Ismaël dans L’Équipe. Je vois une confrontation serrée entre deux belles équipes. Il y a des absents de poids à Marseille et Leipzig a un beau style de jeu, très vertical. C’est une équipe qui va très vite en contre, dangereuse quand elle récupère le ballon. Aux Marseillais d’être attentifs sur ces phases de jeu. Mais c’est aussi une équipe qui prend beaucoup de buts et qui a énormément de problèmes en défense. Et l’OM a des atouts en attaque. »

Un bloc fébrile sur coup de pied arrêté

Justement, la porosité de la défense allemande notamment dans le domaine aérien sera un levier sur lequel Rudi Garcia devrait appuyer selon André Amitrano, entraîneur des gardiens à l’AS Monaco, adversaire du RBL en Ligue des champions plus tôt dans la saison (1-1, 1-4). « Je vois l’OM marquer là-bas, poursuit-il. Même si c’est une équipe athlétique, il y a moyen d’en profiter dans leur surface. Il y a notamment quelque chose à exploiter sur les coups de pied arrêtés. Valère Germain par exemple est très fort de la tête, il peut les embêter dans ce domaine. Aymen Abdennour, on l’a eu chez nous et on l’a vu faire de très gros matches en C1 (en 2014-2015). »

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Du mal à supporter la pression

Autre atout pour l’OM : le RB Leipzig n’est pas toujours très à l’aise dans des chaudes ambiances, comme pourrait l’y invité le Vélodrome au retour. Les Allemands ont par exemple gagné à Naples en 16e de finale aller (3-1, 15 février) mais dans une ambiance confidentielle (à peine plus de 14 500 spectateurs au San Paolo). « Le retour peut être compliqué, appuie Ismaël. On a vu à Besiktas (0-2) que cette jeune équipe de Leipzig pouvait avoir quelques petits problèmes avec les ambiances chaudes. » 

JP