OM : Florian Thauvin tente de casser sa mauvaise image

Ses accrochages supposés avec l'entraîneur phocéen Marcelo Bielsa la saison passée n'ont pas arrangé son cas.

Revenu cet hiver sur la Canebière, l'ailier de 23 ans, prêté par Newcastle, s'efforce ce samedi dans les colonnes de L'Équipe de casser cette mauvaise image.

Thauvin, le chouchou de Labrune ?

"Les gens ont fait un lien entre nous parce qu'on est originaires de la même ville (Orléans). Ce n'est pas parce que des joueurs sont nés à Marseille qu'ils sont les chouchous du Vélodrome, si ? À force, c'est fatiguant. On vient toujours me rajouter une étiquette en plus. J'ai simplement envie de jouer au foot. Je suis revenu à Marseille pour vivre ma passion. J'aimerais qu'on me juge, ou pas d'ailleurs, sur ce que je fais sur le terrain. J'aimerais être jugé comme tout le monde."

Pas de conflit avec Bielsa

"J'ai toujours eu de bons rapports avec le coach, même si ça a pu gueuler parfois, comme avec tous les entraîneurs. Il ne supportait pas qu'on ait une baisse de régime à l'entraînement, donc il nous le faisait savoir. Être viré de l'entraînement ? Ce n'est pas arrivé qu'à moi. Je ne pose pas de problèmes. Et jamais, j'insiste bien, un entraîneur ne s'est plaint de moi, et j'en ai déjà connus beaucoup."

Le mal-aimé du vestiaire ?

"Des histoires, il y en a partout, sauf qu'on en parle surtout à l'OM. La saison dernière, je n'ai pas eu de problèmes. J'ai toujours des contacts avec certains joueurs, d'ailleurs. Puisque je m'entendais si bien avec Steve (Mandanda), qui est notre capitaine, il m'aurait fait savoir s'il y avait un problème avec moi, non ?"

L'influence de Tonton Adil

"C'était il y a trois ans, maintenant. Je n'ai pas toujours fait les bons choix dans mon environnement au début de ma carrière mais avec le temps, je m'en suis rendu compte. Dans notre métier, c'est très compliqué de bien s'entourer, de gérer notre notoriété, toutes les sollicitations extérieures, tous ces gens qui ne veulent pas que votre bien. J'ai payé pour voir..."

Pour résumer

Depuis son transfert avorté au LOSC en août 2013, Florian Thauvin traîne une réputation de joueur capricieux, voire difficile à gérer.

Rédacteur
julien.demets