OM : amende, départs au mercato... Ce que risque le club avec le FPF
Obligé d'investir au mercato, l'OM aurait demandé à être entendu par l'UEFA afin que celle-ci lui accorde un petit délai avant de sévir dans le cadre du fair-play financier.
Le PSG n'est pas le seul club de Ligue 1 à se heurter aux contraintes du fair-play financier. Si la rumeur selon laquelle l'OM ferait l'objet d'une enquête de l'UEFA est semble-t-il infondée, les dirigeants phocéens auraient toutefois demandé à être entendus par l'instance dans l'espoir d'obtenir un peu d'indulgence dans les années à venir. C'est le quotidien L'Équipe qui révèle l'information ce vendredi matin.
L'OM demande du temps à l'UEFA
Les investissements effectués depuis un an par Frank McCourt, le propriétaire du club, sur le marché des transferts dépasseraient en effet les recettes de plus de 30 millions d'euro (limite maximale autorisée). L'OM entend donc faire comprendre à l'UEFA que ces dépenses étaient nécessaires compte tenu de l'effectif laissé par la précédente direction. Et que ce déséquilibre devrait perdurer encore quelques temps.
La C1, une nécessité en 2019
Si l'instance se montre compréhensive, le club olympien pourrait se soustraire à une amende et investir librement lors des prochains mercatos. Ce délai ne ferait toutefois que repousser la nécessité, pour McCourt et son équipe, de rééquilibrer les comptes. Dans cette optique, une participation à la Ligue des champions 2019/2020 se révélerait cruciale, sous peine de devoir se séparer de certains éléments "bankables".
Actuellement troisième de Ligue 1, l'OM peut aussi décrocher cette qualification avec un an d'avance sur ses prévisions. Et se donner d'emblée un peu d'air vis-à-vis du FPF.
