OM : Champion's Project, Thauvin, capitanat, Rabiot... Steve Mandanda se lâche

Dans les colonnes de France Football, Steve Mandanda s'est longuement confié sur sa saison avec l'OM et les Bleus. Morceaux choisis.

Sur le bilan de l'OM

« D'un point de vue collectif, c'est une grande saison. Il ne manque malheureusement qu'un titre. Mais on a été au bout de nous-mêmes, on a ravivé la flamme. C'est pour ça que la déception doit être relativisée. Au début de saison, on a été pas mal chahutés. Ç'a a été difficile pour le coach, les joueurs et même la direction par rapport au projet et aux ambitions affichées. Mais on a tous fait preuve de caractère. On a montré que cet OM avait de la ressource (…) Les regrets sont surtout en championnat. Avant le match face à Lyon, on avait cinq points d'avance sur l'OL. Il y a des rencontres qui vous font plus mal que d'autres. Ce sont des tournants qu'il faut encore apprendre à bien négocier pour s'affirmer. »

Sur le Champion's Project

« Je vois que ça travaille, à tous les niveaux. Il y a eu quelques moqueries déplacées au début mais on voit, avec cette saison, que ce n'est pas bidon. Après un an et demi, l'actionnaire a déjà ramené l'OM en finale européenne et à la quatrième place de Ligue 1, l'objectif affiché en début de saison. Ce projet avance dans le bon sens autour de Frank McCourt, du président Eyraud, d'Andoni Zubizaretta et du coach. »

Sur Florian Thauvin

« Je ne sais pas. Ce que je sais, c'est que l'OM doit grandir en gardant ses meilleurs éléments. C'est là qu'il doit également montrer sa force. Flo fait partie des joueurs qui vont tirer le club vers le haut. »

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« Je suis un leader naturel à l'OM. Mais le fait de ne pas récupérer le brassard m'a affecté. Ça m'a même un peu blessé. Le coach a ses raisons. Je les entends. C'est lui qui prend les décisions. Mais ça m'a touché, j'ai porté le brassard pendant six ans, je pensais le récupérer. J'ai été vexé. J'avais envie de m'investir encore plus sur certaines choses, que je faisais auparavant, mais je dois désormais rester à ma place (…) Il y a des choses dont je ne suis plus au courant. Je ne discute plus des primes. Ce sont des prérogatives qui m'ont été retirées. »

Sur l'affaire Rabiot

« On en parle trop, presque depuis le premier jour du rassemblement. Ça commence à faire long, pour rester poli. Personnellement, je n'aurais jamais eu cette réaction. Adrien est un grand garçon. Il doit assumer sa décision. »

Arnaud Carond