OM : Evra, supporters, tactique... Rudi Garcia répond aux questions qui fâchent

Le succès de l'OM contre Konyaspor (1-0) jeudi soir en Ligue Europa n'a pas dissipé les doutes qui entourent l'équipe phocéenne après son début de saison mitigé en championnat. Les hommes de Rudi Garcia seront donc de nouveau sous pression dimanche sur la pelouse d'Amiens (6e journée de Ligue 1). Au moins éviteront-ils d'affronter la colère de leurs supporters au Vélodrome.

"On n'est jamais plus forts qu'à douze"

Ceux-ci se sont en effet montrés vindicatifs ces derniers temps. Une colère que Garcia comprend mais à laquelle le technicien souhaite mettre fin au plus vite : "Les supporters ont été déçus par nos résultats et nous aussi. La critique peut se concevoir. Ce qui est plus difficile à accepter, ce sont les insultes. Maintenant, il faut gagner les matches pour mettre nos supporters derrière nous. On n'est jamais plus forts que quand on est douze."

"Evra est un grand champion et un grand champion se relève toujours"

S'il y a un joueur en particulier que le public a pris en grippe, c'est bien Patrice Evra, auteur de prestations décevantes. Rudi Garcia demeure toutefois persuadé que le latéral gauche de 36 ans redeviendra compétitif : "On ne peut pas faire toute la saison avec un seul latéral gauche. C'est valable pour tous les postes. Si on a pris Jordan, c'est parce qu'il a de la qualité. Et Pat' est un grand champion, et un grand champion se relève toujours."

"Si Payet va rester en dix ? Pourquoi pas"

Enfin, l'ancien coach de l'AS Rome est revenu sur le passage de son équipe en 4-2-3-1 face au club turc et le positionnement de Dimitri Payet en numéro 10. Un schéma qui pourrait être reconduit, même si le 4-3-3 n'est pas abandonné pour autant.

"On avait besoin d'un milieu de terrain plus costaud, plus défensif, qui équilibre davantage l'équipe. Et nous donner la possibilité de trouver un joueur entre les lignes. Si Payet va rester en dix ? Pourquoi pas, mais il ne faut pas non plus penser qu'il ne peut pas revenir à gauche, comme occuper une autre position. D'autres joueurs peuvent aussi évoluer à ce poste-là et on peut très bien jouer à deux attaquants. Il faut surtout qu'il retrouve toutes ses sensations physiques."

Sylvain Opair