OM : Michel, Labrune, son retour... L’œil de Bernard Tapie sur la crise
Avec sa gouaille habituelle, Bernard Tapie dissèque le pétrin dans lequel l'OM s'est mis depuis sa défaite contre Rennes vendredi.
Avec sa gouaille habituelle, Bernard Tapie dissèque le pétrin dans lequel l'OM s'est mis depuis sa défaite contre Rennes vendredi.
À chaque crise à l'OM, c'est son avis qu'on sollicite. Président du club entre 1986 et 1994, Bernard Tapie est interrogé ce dimanche par le quotidien Aujourd'hui en France sur l'état d'une équipe fragilisée par sa défaite contre Rennes (2-5) vendredi soir.
"Comment expliquez-vous la différence entre ce qu'ont montré les joueurs dans le premier quart d'heure et de la 16e à la 45e minute ? Vous ne pouvez pas accepter que je sois capable de courir le 100 mètres en 10 secondes et que je fasse 44 mètres en 1'30, c'est le problème. Alors s'ils n'ont pas la carrure pour Marseille, il ne faut pas venir. J'ai vu des mecs à la grande époque se chier dessus dès leur premier match. Je les ai retirés de l'équipe. Voilà."
"Peut-être que son attitude, sa personnalité, sont mal perçues. À force de prendre tout le monde pour des cons, quand vous traversez un passage difficile, vous n'avez plus grand monde à vos côtés. Un peu moins de suffisance et un peu d'introspection de la part de chacun ne ferait pas de mal."
"Si demain, on me demandait des propositions pour redresser la barre, il faudrait que je remette le nez dedans, que j'aille voir les joueurs, l'entraîneur, que je regarde les comptes. Pour voir ce qui est faisable, il faut s'immerger dans la bête. Je ne sais pas si j'aurais la capacité de la soigner. Mais je crois que ça ne pourrait pas être pire."
Avec sa gouaille habituelle, Bernard Tapie dissèque le pétrin dans lequel l'OM s'est mis depuis sa défaite contre Rennes vendredi.
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