Auteur de la biographie de Johan Cruyff (« Génie pop et despote »), le journaliste Chérif Guemmour est revenu, sur le site du Phocéen, sur la relation entretenu par l’idole batave et l’Olympique de Marseille, le premier club qu’il a affronté en France et qu’il aurait même pu entraîner avant que le choix de Bernard Tapie se porte finalement sur Franz Beckenbauer en 1990.
Auteur de la biographie de Johan Cruyff (« Génie pop et despote »), le journaliste Chérif Guemmour est revenu, sur le site du Phocéen, sur la relation entretenu par l’idole batave et l’Olympique de Marseille, le premier club qu’il a affronté en France et qu’il aurait même pu entraîner avant que le choix de Bernard Tapie se porte finalement sur Franz Beckenbauer en 1990.
Pour le journaliste de So Foot, ce mariage avec l’OM n’aurait « pas pu marcher » à l’époque : « Parce que Bernard Tapie était très interventionniste. Et fondamentalement, Cruyff déteste les mecs comme Tapie dans le football. Il a toujours eu des problèmes avec ses dirigeants, qu'ils lui laissent un peu de marge ou beaucoup de marge. Imaginons Tapie lui donner des conseils sur le recrutement ou les compositions : Cruyff l'aurait tué. C'aurait été impossible, car il était à fond dans le projet Barça. Il est quand même resté huit ans, c'est un record de longévité dans pas mal de clubs. Et puis c'était un entraîneur attaché à la formation et Marseille est tout sauf un club formateur. Cruyff voulait des stars comme il y avait à l'OM à l'époque. Mais 3-4 pas plus. Pour lui, il faut un tiers de stars, un tiers de joueurs de la division et un tiers de joueurs formés au club. »
Annoncé sur le banc de l'OM en 1990, Johan Cruyff n'aurait sans doute pas pu tenir sous la présidence de Tapie.
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