par Raphaël Nouet

OM - RB Salzbourg (2-0) : les 3 coups de pouce du destin qui ont aidé les Marseillais

Devant 62.

312 supporters déchaînés, l'OM a battu le Red Bull Salzbourg (2-0) en demies aller de l'Europa League et fait un grand pas vers la finale.

Un triomphe, ça tient parfois à peu de choses. Les Marseillais peuvent en témoigner, eux qui ce soir ont vu tous les aléas du match tourner en leur faveur. Nous en avons recensés trois…

Thauvin façon Vata

Les supporters de l'OM, même ceux qui ne l'ont pas vue, connaissent parfaitement la main de Vata, qui avait provoqué l'élimination du club en demi-finales de la Coupe des champions 1990 face au Benfica Lisbonne (0-1). Une main qui avait fait dire à Bernard Tapie : “J'ai compris…”. Sous-entendu : comment faire tourner les événements (et l'arbitre) en sa faveur. Drôle de hasard, son successeur à la tête de l'OM, Jacques-Henri Eyraud, a écrit la même phrase mardi soir après avoir pris connaissance des sanctions de la Ligue dans l'affaire des incidents de l'Olympico. Alors, quitte à répéter les  choses 28 ans plus tard, le sort a offert une main décisive. Mais cette fois, elle a été en faveur de l'OM. Au quart d'heure de jeu, la tête de Florian Thauvin sur un coup franc de Dimitri Payet a touché sa main avant de pénétrer dans le but autrichien. Personne ne s'est plaint, pas même les Autrichiens. Cette main-là aussi va entrer dans la légende du club phocéen.

La blessure d'Ocampos

L'OM a connu un début de deuxième période délicat, que la blessure de Lucas Ocampos à la 52e, vraisemblablement pour un coup reçu à la cheville, n'a pas arrangé. L'Argentin a été remplacé par Zambo Anguissa, Maxime Lopez glissant dans le couloir gauche. Mais l'équipe phocéenne a été désorganisée par ce changement et les Autrichiens se sont montrés dangereux. Rudi Garcia a alors fait entrer Clinton Njie à la place de Lopez (60e). Njie le maladroit, qui ne sait courir que tout droit… Et quatre minutes plus tard, le Camerounais a fait mentir les critiques en réalisant un une-deux géant avec Payet, magnifique contrôle orienté suivi d'une belle ouverture pour le Réunionnais au départ, conclusion clinique à l'arrivée. Un but que n'aurait sans doute pas pu mettre Ocampos…

Même le poteau était avec l'OM !

Venu d'abord pour défendre, pour casser le rythme, le Red Bull Salzbourg a connu une grosse période durant le premier quart d'heure de la seconde mi-temps mais ne s'est procuré qu'une seule vraie occasion. Il aurait pu obtenir un pénalty pour une faute de Lopez sur Lainer (53e) ou égaliser sur une belle frappe de Wolf (55e). Mais son action la plus dangereuse est intervenue à la 77e quand Ulmer a parfaitement servi Gulbrandsen. Mais la reprise à bout portant de ce dernier s'est écrasée sur le poteau de Yohan Pelé. Le signe pour le Red Bull que ce soir, c'est Marseille qui avait des ailes. Et un peu de chance !

R.N.

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Devant 62.

Raphaël Nouet
Rédacteur
Raphaël Nouet

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