par Raphaël Nouet

OM - RC Strasbourg (2-0) : les 3 enseignements d'un succès laborieux

L'OM a rempli sa mission en venant à bout du RC Strasbourg (2-0) mais la victoire fut très longue à se dessiner et pas jolie à regarder.

Il y a des soirs comme ça où l'on sent tout de suite qu'une équipe n'est pas dans le match. C'était le cas de l'OM ce mardi soir. Trois jours après un brillant succès à Rennes (3-0), les hommes de Rudi Garcia sont apparus apathiques durant 70 minutes, à tel point qu'ils n'ont pas cadré la moindre frappe en première période. Voici trois enseignements majeurs de cette partie qui voit tout de même Marseille monter provisoirement sur la 2e marche du podium.

Ça valait bien la peine de réclamer des penalties !

Guettez bien le compte Twitter de Jean-Michel Aulas, il est fort probable qu'une vanne en parte en direction de Marseille. On se souvient que pendant la trêve, le président de l'OL s'est écharpé avec celui de l'OM après que ce dernier ait constaté que Lyon était largement plus avantagé que Marseille au niveau des penalties. Le message est passé auprès du corps arbitral, qui en a sifflé deux pour les Phocéens en ce début d'année… pour autant d'échecs ! Après Florian Thauvin à Rennes, c'est Valère Germain qui a vu sa tentative détournée ce soir (73e). Ça valait bien la peine d'en faire toute une histoire !

Dure, la vie sans Amavi

Face à un adversaire aussi regroupé que Strasbourg, il fallait que les latéraux apportent le danger en attaque. Si Bouna Sarr l'a fait avec brio, comme à chaque fois qu'il a été aligné à droite, Hiroki Sakai, lui, a fait preuve de sa légendaire mesure. Clairement pas à l'aise sur son mauvais pied, le Japonais a été un poids pour son équipe en phase offensive. Clairement, Jordan Amavi, qui avait marqué contre Valenciennes en Coupe de France pour le premier match de l'année, manque. Mais il faudra s'en passer encore trois semaines. Rudi Garcia semble avoir compris la portée du malaise puisque cela fait deux matches qu'il fait entrer Henri Bedimo. Il ne serait pas étonnant que le Camerounais, qui revient d'une longue blessure, soit titulaire vendredi à Caen.

Des remplaçants décisifs

Lorsque les choses ont commencé à s'améliorer côté phocéen, c'est-à-dire dans les vingt dernières minutes, le gardien strasbourgeois Alexandre Oukidja a tout repoussé. Il a fallu une belle reprise de Clinton Njie à la 80e pour que l'OM prenne enfin l'avantage. Sept minutes plus tard, ce même Njie lançait Dimitri Payet dans la profondeur. Le Réunionnais réussissait une merveille de feinte sur le gardien alsacien (qui s'est d'ailleurs blessé sur le coup !) pour porter le score à 2-0. Njie comme Payet étaient remplaçants au coup d'envoi. Preuve que cet OM a de la ressource et Garcia du nez. Idéal pour viser haut…

R.N.

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Pour résumer

L'OM a rempli sa mission en venant à bout du RC Strasbourg (2-0) mais la victoire fut très longue à se dessiner et pas jolie à regarder.

Raphaël Nouet
Rédacteur
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