FC Nantes : Ambitions, avenir, Der Zakarian et Gillet, Johan Audel se livre sans détour

Avec conviction et, surtout, sans aucune langue de bois.

Johan Audel passe pour un homme direct. Qui ne tourne pas longtemps autour du pot pour dire les choses. Ce qui se confirme, une fois encore, lors de cet entretien accordé au site du FC Nantes. Ainsi, lorsqu'on lui demande s'il n'était pas compliqué de moins jouer et d'avoir perdu sa place, au détriment d'Adryan, voici sa réponse : "Moi, je dis ce que je pense, et je dis que je prends du plaisir dans cette équipe même si j'étais pas trop aligné ces derniers matches. J'étais quand même content de voir les bons résultats car je suis quelqu'un qui a une bonne mentalité. On a fait appel à moi, j'ai répondu présent." L'occasion, également, de tirer un coup de chapeau à son entraîneur, Michel Der Zakarian. "Avec cet entraîneur, ce qui est bien, c'est que quand tu te bouges et que tu mouilles le maillot, tu as ta chance derrière. La concurrence est saine : il y a des gars qui étaient partis pour être indiscutables, et au final, ça tourne. Adryan a fait de très bons matches et j'ai rien à dire de ce côté là."

"Il y a vraiment un coup à jouer cette saison, que ce soit en championnat ou en coupe"

Autre sujet évoqués par l'attaquant, la venue de Guillaume Gillet et la confiance qui habite en ce moment-même tous les joueurs nantais. Comme si il sentait qu'une bonne fin de saison se profilait, via le championnat ou même la Coupe de France. "Guillaume, c'est un bon joueur. Il nous apporte beaucoup, il a de l'expérience. Sur le terrain, on voit qu'il a beaucoup de qualités et qu'il peut nous faire que du bien, c'est évident(...)En ce qui me concerne, j'ai envie de prendre du plaisir. Même si ces derniers temps j'ai moins joué, franchement je me sens très bien ici pour le moment. J'ai envie de très bien finir la saison. Il y a vraiment un coup à jouer cette saison, que ce soit en championnat ou en coupe. Moi j'ai vraiment envie de m'éclater et de prendre du plaisir avec mes potes. Après, on verra. "