Waldemar Kita n’est pas la seule figure du
FC Nantes à voir son nom apparaître dans les affaires extra-sportives.
L’Équipe annonce en effet qu’Emiliano Sala est en effet cité dans la campagne de révélations des Football Leaks, lancée fin 2016 par
Mediapart et d’autres médias européens. L’attaquant argentin, au même titre que quatre autres joueurs de L1 Di Maria et Pastore (PSG), Lucho Gonzales (ex-OM), Lucas Ocampos (OM, prêté à Milan), serait dans le collimateur du Parquet national financier (PNF) qui a ouvert une enquête préliminaire pour «
blanchiment de fraude fiscale aggravée. »
La connexion argentine de L1 passée au peigne fin
Toujours le quotidien sportif, les magistrats de ciblent les ramifications françaises de ce que
Mediapart nomme «
la mafia du foot argentin », c’est à dire un système d'évasion fiscale mis en place par un groupe d'agents argentins «
avec la complicité d'hommes de paille néerlandais » pour «
au moins une soixantaine de joueurs », dont font partie ces joueurs. Dans ce cadre, Sala est cité par
Mediapart pour avoir bénéficié du même circuit d'évasion passant par les Pays-Bas, direction les Iles Vierges britanniques, autre paradis fiscal.
L’enquête pourrait durer plus d’un an
Dans son édition du jour,
L’Équipe consacre un article entier à ces révélations et note que le PNF qualifie les révélations des Football Leaks de «
suffisamment sérieuses pour justifier une enquête. » On apprend dans celui-ci que la somme qu’aurait « transférée » le Nantais Sala via ce mécanisme serait de très précisément 23 310 €. A titre de comparaison, elle s’élèverait à 2 M€ pour Pastore et Di Maria. Enfin, nos confrères précisent que l’enquête pourrait durer plus d'un an, tandis que le blanchiment de fraude fiscale est puni par des peines pouvant aller jusqu'à 5 ans de prison et 375 000 d'amende, le double en cas de circonstances aggravantes.
JP
Pour résumer
Cité par les Football Leaks, l’attaquant argentin du FC Nantes Emiliano Sala est définitivement dans le collimateur de la justice française.