FC Nantes : les 3 réponses réjouissantes des Canaris à la banderole des supporters (1-0)

Et tout le monde a répondu.

Avec une banderole relayée par Tribune Nantaise, le message des supporters du FC Nantes était on ne peut plus clair. « Nous payons chers nos abos pour une saison complète, respectez vos supporters ! ». En d'autres termes, hors de question de lâcher la fin de saison. Finalement, tout le monde a répondu sur la pelouse.

Une animation offensive retrouvée

Un but grâce à Adrien Thomasson, mais aussi deux poteaux (Sala, Bedoya) et la barre transversale (Bedoya). Les attaquants nantais, si inoffensifs ces derniers temps, ont ce coup-ci fait beaucoup de dégâts dans la défense adverse. La sortie précoce de Yacine Bammou n'a pas perturbé un secteur offensif où Adryan a réalisé une très bonne entrée. Alejandro Bedoya et Adrien Thomasson, discrets ces derniers temps, ont retrouvé des jambes. De quoi réjouir des supporters qui ont vu quelques beaux mouvements.

Une solidité défensive rassurante

Quand on affronte l'OGC Nice de Hatem Ben Arfa ou de Valère Germain, personne mis à part le PSG n'est vraiment serein. Comme l'a souligné Guillaume Gillet à la pause, les Nantais ont particulièrement réussi à faire déjouer les Aiglons avant la pause. En deuxième période, ce fût moins net notamment après l'ouverture du score, mais les hommes de Michel Der Zakarian ont su faire le dos rond. Ne plus encaisser de buts, ça n'était plus arrivé depuis la réception d'Angers, le 13 mars dernier.

Un Michel Der Zakarian remonté

Une semaine après son annonce sur la fin de son aventure avec le FC Nantes, Michel Der Zakarian était attendu sur le banc de touche. Et l'entraîneur nantais, déjà offensif devant la presse cette semaine, a bien montré qu'il n'avait pas l'intention de se tourner les pouces pendant les derniers matchs. On a rarement vu le coach nantais donner autant de la voix qu'en début de rencontre où chaque joueur qui touchait le ballon, ou se retrouvait au duel, avait droit aux encouragements de MDZ. Une volonté totalement transmise à ses hommes sur la pelouse. La preuve que le discours passe toujours.

Julien Pédebos