FC Nantes : un nouveau moyen trouvé pour punir les supporters rebelles ? 

Le FC Nantes en dit plus sur un sujet assez méconnu.

L’OL s’apprête à sanctionner une cinquantaine de ses fans impliqués dans les débordements face à l’OM (4-2), le 23 septembre, en s’appuyant sur la loi Larrivé. Ce texte, en vigueur depuis la saison 2016-2017, dont le volet répressif permet à un club de bannir de son stade des supporters contrevenant aux règles intérieures, est revenu dans l’actualité mais seulement une petite dizaine de clubs en France s’en est déjà servi. Notamment le PSG, l’OL, l’OM, le LOSC, le MHSC ou encore le FC Nantes.

À Montpellier (6 sanctions) ou Nantes (5), la loi Larrivé a d’ailleurs été utilisée pour des durées plus ou moins courtes. Pourquoi ? « On s’en sert en cas de flagrance, explique dans L’Équipe Olivier Feneteau, le responsable sécurité du FCN. On l’a fait pour usage d’engins pyrotechniques à l’intérieur du stade ou envahissement de terrain. Mais ça reste marginal. Et cette loi est plus facilement applicable dans les stades modernes dotés d’une vidéo surveillance performante ou d’une billetterie informatisée. Nous, nous sommes encore aux billets à souche. Mais c’est une bonne chose au regard de la lenteur de la justice. »

Selon le quotidien sportif, il surtout ressort que les dirigeants des clubs hésitent à utiliser le volet répressif de la loi parce qu’ils manquent de recul sur son utilisation et craignent des recours ou que le texte se révèle incomplet. Aujourd’hui, le nombre d’interdictions de stade judiciaires ou administratives est compris entre 200 et 300. Il y en avait près d’un millier au début de la décennie.

JP