OM – OL : Rami, Lopes... Ce qui s'est vraiment passé devant la Commission de discipline

Grâce à L'Equipe, on en sait un peu plus sur les raisons qui ont poussé la Commission de discipline de la LFP de frapper aussi fort sur Adil Rami que sur Anthony Lopes suite à OM – OL.

En annonçant tardivement mardi soir ses sanctions pour les échauffourés d'OM – OL (2-3), la Commission de discipline de la LFP a fait tousser plus d'un observateur. En effet, à l'instar de Pierre Ménès qui s'est exprimé sur Twitter, beaucoup ne comprennent pas la teneur des sanctions et dénoncent un manque d'uniformité.

Sanctions logiques pour Rami et Lopes. Bien clémente pour Marcelo. Rien pour Dhiakaby. Une certaine idée de la justice...

— Pierre Ménès (@PierreMenes) 25 avril 2018

En revanche si on met ça en parallèle avec les 4 matchs de Ruffier et les 3 d’Alves il y a une disproportion qui interpelle franchement

— Pierre Ménès (@PierreMenes) 25 avril 2018

A Marseille, on digère d'ailleurs assez mal qu'Adil Rami prenne trois matches... Soit autant qu'Anthony Lopes qui a giflé l'intendant du club. Dans son édition du jour, L'Equipe dévoile les coulisses de cette réunion épique où Jacques-Henri Eyraud a joué l'offensive face aux Lyonnais (réclamant la suspension de huit joueurs en plus d'un retrait de points et de deux ans de suspension pour Anthony Lopes) quant Jean-Michel Aulas s'est contenté de défendre les siens.

La preuve contre Lopes remise en doute, un mensonge de Rami qui passe mal

Si Anthony Lopes s'en tire aussi bien, c'est surtout parce que le certificat médical présenté par l'OM concernant l'ITT de Walid Baaloul a été remis en cause par l'un des membre de la Commission de discipline, ancien médecin légiste et actuel expert auprès des tribunaux. Celui-ci aurait relevé deux irrégularité dans le certificat médical de l'intendant. Un intendant qui aurait justement, aux vues d'autres images présentées à la LFP, retenu par le bras Anthony Lopes un peu plus tôt.

Et si Adil Rami prend aussi cher, c'est tout simplement parce que ses explications lors de la visioconférence n'ont pas convaincu l'assemblée. Alors que les images le montrent particulièrement belliqueux (avec Marcelo notamment), le défenseur marseillais n'aurait pas reconnu ses torts et aurait même dit à la LFP qu'il était revenu sur ses pas pour « vérifier que tous ses coéquipiers étaient sortis du terrain » et avoir simplement voulu s'expliquer avec Jordan Ferri pour une insulte.

Arnaud Carond