par Alexandre Corboz

PSG, OM, OL, ASSE, FC Nantes : Monchi veut venir en Ligue 1, qui pour l’accueillir ?

Dans un entretien à l’AFP, Monchi, le réputé directeur sportif du FC Séville, a fait part de son souhait de travailler un jour en Ligue 1.

Dans un entretien à l’AFP, Monchi, le réputé directeur sportif du FC Séville, a fait part de son souhait de travailler un jour en Ligue 1. Qui pourrait l’accueillir ? Analyse des organigrammes français.

Annoncé au PSG, à l’OM et même au LOSC à un moment donné, Monchi est finalement resté au FC Séville l’été dernier. Par défaut ? Un peu si l’on se fie à ses propos à l’AFP : « C’était l’été le plus difficile pour différentes raisons. Pour des raisons personnelles, mais fondamentalement parce qu’il y avait un changement soudain de coach. Quand il y a un nouvel entraîneur, cela signifie un nouveau plan. Cela a mis à l’épreuve notre département et je pense que nous avons très bien réagi », confesse-t-il malgré tout. A-t-il oublié ses velléités de départ ? Pas forcément : « J’ai déjà dit à plusieurs reprises que la France et l’Italie sont des modèles qui sont peut-être ce qu’il y a de plus attractif. La facette du directeur sportif a un poids important. Il y a d’autres championnats comme l’Angleterre, qui est très attractif, mais où le rôle du directeur sportif ne me correspond pas. » Reste à savoir quel club en France a un projet suffisant pour l’accueillir.

Le PSG, le LOSC, l’AS Monaco, l'OGC Nice et l’OM, les places sont prises

A Paris, où Monchi est souvent envoyé, il y a déjà Olivier Létang au poste de directeur général et Patrick Kluivert comme directeur de football. Sa « chance » est que le Néerlandais n’a pas spécialement convaincu et que l’ancien Rémois est annoncé sur le départ. Sa malchance ? Léonardo candidate et il a les faveurs de Nasser Al-Khelaïfi qui l’a toujours gardé en haute estime.

Pour les nouveaux projets que sont le LOSC et l’OM, il n’y a presque aucune chance d’y voir Monchi. A Lille, Luis Campos est omniprésent et l’arrivée de Marcelo Bielsa complique la venue d’un troisième « homme fort ». A Marseille, Andoni Zubizarreta et son équipe quadrillent désormais la zone, avec la totale confiance de l’actionnaire et de son président délégué Jacques-Henri Eyraud. Quant à Monaco, c’est un fauteuil compliqué et hostile. Luis Campos a craqué face à la guerre des clans en interne. Actuellement, le poste est occupé par un autre espagnol Antonio Cordon dont la cohabitation semble mieux se passer avec Nicolas Holveck (directeur général). Dans les nouveaux gros, on peut aussi citer l’ambitieux OGC Nice mais le tandem Jean-Pierre Rivère (président) – Julien Fournier (directeur général) fonctionne suffisamment bien pour que le Gym mette le peu d’argent dont il dispose dans l’organigramme.

L’OL, le candidat parfait

Parmi les gros projets, celui qui semble le plus accessible est celui de Lyon. Jean-Michel Aulas n’a pas caché en début de saison sa volonté de renforcer le scoutisme et d’épauler son responsable de la cellule de recrutement Florian Maurice. Un temps pressenti pour occuper le poste, Gérard Houllier se contente d’un poste de « conseiller du président » pour raisons de santé. Il n’y a donc pas à proprement parler de directeur sportif. Avec des moyens intéressants, un gros centre de formation, des infrastructures, Monchi y trouverait tout le terreau pour bâtir quelque chose. Reste qu’il manque à l’Andalou une chose : la culture lyonnaise au sein d’un club très attaché à cela.

L’ASSE, les Girondins, le FC Nantes ou le RC Lens pour créer la surprise ?

Dans quatre autres clubs « historiques », le poste de directeur sportif n’existe pas. A Saint-Etienne, il est plus ou moins officiellement à la charge de David Wantier (ex-agent) et la venue d’un nom n’entre pas franchement dans la politique des Verts. Mais il s’agit d’un club européen et si un tel CV tombait (par mégarde ?) sur le bureau du tandem Romeyer – Caïazzo, il y aurait forcément une réflexion. Aux Girondins, il n’y a pas de directeur sportif mais un directeur technique (Ulrich Ramé). Jean-Louis Triaud ne croit pas en ce poste. Après, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis…

Au FC Nantes, Waldemar Kita a récemment nettoyé sa cellule de recrutement après l’arrivée de Sergio Conceiçao mais l’homme d’affaires franco-polonais a récemment fait part de sa volonté de mettre le moyen pour bâtir un club compétitif. La venue d’un directeur sportif XXL aurait du cachet et, même si le FC Nantes est loin des « Européens », cela demeure un historique avec des bases intéressantes de travail. Enfin, si le RC Lens venait à accéder à la Ligue 1 en fin de saison, les actionnaires de Solferino – et notamment l’Atletico de Madrid – pourraient être tentés de faire avancer le Racing et taper plus haut que Jocelyn Blanchard.  Concernant les deux derniers nommés, on voit quand même assez mal Monchi quitter son confort sévillan pour s’embarquer dans un tel pari : lui qui serait plutôt tenté par un PLMM (Paris – Lyon – Marseille – Monaco).

Alexandre CORBOZ

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