par Benjamin Danet

Business : Et maintenant le PSG attaque en justice des supporters...

On aurait tort, en réalité, de s'étonner.

Le foot-business étant devenu ce qu'il est, le Paris Saint-Germain tente par tous les moyens de récupérer la marque "Ici, c'est Paris". A des fins commerciales... Quitte à attaquer une association de supporters.

Jusqu'à présent, ce sont surtout les supporters des équipes adverses qui avaient un problème avec le Paris Saint-Germain. En cause, notamment, le prix des places au Parc des Princes et les nombreuses interdictions qui poussent bon nombre de groupes Ultras à ne plus se déplacer. Récemment, ce sont les supporters stéphanois qui, lors d'ASSE-PSG dans le chaudron de Geoffroy-Guichard, ont exposé leurs griefs, banderoles à l'appui.

"Que cette marque ne puisse être accaparée par quiconque"
Cette fois, une querelle interne. En effet, le club de la capitale a saisi la justice afin de récupérer la marque «Ici c'est Paris». Cette dernière avait été déposée en 2008 par l'association de supporters du virage Auteuil, les Supras. Cette même marque a depuis été récupérée par l'ADDS, l'association de Défense des droits des supporters. Et pour quelle raison le PSG attaque-t-il ? Parce que selon lui, la marque n'est plus exploitée. Du coup, les dirigeants parisiens ont proposé à cette association de racheter "Ici, c'est Paris" pour un montant de 2 000 euros.  Les négociations ont échoué, ce qui a poussé le PSG à lancer une action devant le Tribunal de grande instance de Paris.

Selon Jean Aittouares, l'avocat de Défense des droits des supporters, qui s'est exprimé à l'AFP (Agence France Presse), le but du dépôt de marque par les Supras Auteuil était justement "de faire en sorte que cette marque ne puisse être accaparée par quiconque". Et comme le PSG utilise régulièrement "Ici c'est Paris" (notamment son speaker qui hurle la phrase à chaque match...) sur des produits dérivés, l'association de supporters a, de son côté, assigné le club pour contrefaçon.

Bref, tout va pour le mieux...

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Pour résumer

On aurait tort, en réalité, de s'étonner.

Benjamin Danet
Rédacteur
Benjamin Danet

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