par Raphaël Nouet

PSG : Di Maria, trop d'ombre et peu de lumière

S'il a marqué le premier but du match, l'Argentin s'est montré bien trop terne dans le jeu pour permettre à son équipe de briller face à des Suisses qui ont crânement tenté leur chance.

Franchement décevant depuis le début de la saison, Angel Di Maria bénéficiait ce mercredi soir d'un adversaire et d'un auditoire parfaits pour se refaire une santé. En effet, le FC Bâle ne venait certes pas en victime expiatoire mais de là à bousculer le PSG, il y avait un grand pas que peu de gens voyaient le champion de Suisse effectuer. Et pourtant… Bien regroupés en défense, les Helvètes ont causé bien du souci aux joueurs d'Unai Emery, touchant la barre sur un corner puis le poteau. Durant la première demi-heure, Angel Di Maria fut très peu trouvé et jamais décisif. Il réalisa bien une splendide volée du gauche mais celle-ci flirta avec le poteau opposé (31e).

Trop loin du ballon pour exister

Mais les grands joueurs sachant être décisifs même quand ils sont dans un mauvais jour, c'est lui qui ouvrit la marque à la 40e minute. A l'origine, une magnifique ouverture dans la profondeur de Rabiot pour un Matuidi parti dans le dos de la défense suisse. Le centre de l'international français fut coupé par un arrière adverse mais Di Maria, à l'affut plaça une puissante volée du droit au fond des filets. Un éclair qui n'eut hélas pas le mérite de réveiller l'Argentin. Souvent collé à la ligne de touche, il a vu les ballons transiter par les milieux s'engouffrant dans l'axe. Cette propension à rester scotché à la touche répondait certainement à une demande d'Emery afin d'étirer la compacte défense suisse mais elle n'a pas fait les affaires de Di Maria. Alerté dans la profondeur à la 78e minute, sept minutes avant son remplacement par Jesé, l'Argentin a d'ailleurs gâché un trois contre deux en voulant servir un Cavani moins bien placé que Matuidi en retrait. Le signe que malgré son but, ce n'était pas sa soirée…

R.N.

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Pour résumer

S'il a marqué le premier but du match, l'Argentin s'est montré bien trop terne dans le jeu pour permettre à son équipe de briller face à des Suisses qui ont crânement tenté leur chance.

Raphaël Nouet
Rédacteur
Raphaël Nouet

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