PSG - Etoile Rouge de Belgrade (6-1) : les 3 enseignements d'un carton historique

Toute la MCN a marqué.

Il y a quinze jours, le PSG était bon à jeter aux orties après sa défaite 2-3 à Anfield à la dernière seconde. Un brin exagéré. Pas question aujourd'hui de tomber dans l'excès inverse au prétexte que les hommes de Thomas Tuchel ont explosé une bien pâle Etoile Rouge de Belgrade (6-1). On peut tirer trois enseignements de cette partie.

La qualification pour les 8es, ça va le faire

Pour avoir vu Etoile Rouge-Napoli (0-0) lors de la 1ère journée, il est évident que l'équipe italienne dirigée par Carlo Ancelotti n'est pas au niveau du PSG. Elle est certes plaisante à voir jouer mais ses petits gabarits en attaque ont de grandes chances de se faire manger tout cru par Thiago Silva et consorts alors que leur défense risque de souffrir devant la MCN. Ce mercredi soir, la triplette offensive parisienne s'en est donnée à cœur joie : Neymar a inscrit un triplé (dont deux buts sur coups francs), Cavani et Mbappé ont marqué une fois chacun. C'est la 10e fois que ça leur arrive dans un même match. Pas de doute, avec autant d'arguments, la 1ère ou la 2e place du groupe sera au rendez-vous en décembre.

Quand Neymar va…

Hier, le Brésilien s'est dit pas loin de son meilleur niveau mais pas encore à 100%. Face à une pâle opposition serbe, ça ne s'est pas vu du tout. Le Brésilien a encore régalé avec des gestes qui n'appartiennent qu'à lui, des petits ponts venus d'ailleurs et deux superbes coups francs en guise de cerise sur le gâteau. Tout le monde au PSG le sait : un beau parcours en Champions League passera par ses coups de magie, bien plus que par les fulgurances d'un Kylian Mbappé qui est certes champion du monde mais qui ne connaît pas encore la recette pour soulever la C1.

Tuchel tient sa formule magique

On le savait déjà et on attendra un match référence face à une grosse opposition pour en avoir la confirmation définitive mais le 4-2-3-1 de Thomas Tuchel est fait pour aller loin. Rabiot-Verratti derrière un trio composé de Di Maria, Neymar et Mbappé, eux-mêmes placés en dessous de Cavani, ça fait très très mal. Le seul bémol, comme toujours depuis l'arrivée du projet qatari, réside dans la différence de niveau entre ce PSG et une majorité de ses adversaires. Trop loin devant la L1 et la piétaille européenne, pas assez près des cadors du continent, Paris doit apprendre à hausser son niveau tout seul quand l'adversité type Liverpool pointe le bout de son nez. S'il y parvient, il peut nourrir de grandes ambitions.

R.N.