PSG : les 3 effets du changement tactique testé contre Troyes (4-1)

Pendant la première période, Laurent Blanc a fait évoluer le Paris Saint-Germain en 4-4-2 devant l’ESTAC (4-1). Ce fut globalement un échec... sauf pour Edinson Cavani.

La défense était mal protégée

Cette question sera bientôt posée à Laurent Blanc : pourquoi avoir changé de dispositif tactique contre Troyes ? Les défenseurs du PSG se le demandent encore. Pendant la première période, la charnière Silva - Luiz a en effet été très mal protégée par son milieu de terrain Stambouli - Rabiot. Plus globalement, les joueurs ont eu du mal à se situer sur le terrain, les éléments offensifs ne faisant pas l’effort de se replacer. Techniquement, on peut le dire, ils l’ont joué trop facile.

Di Maria omniprésent et saignant... à gauche 

On le sait, l’option « faux pied » attribuée à Angel Di Maria depuis son arrivée dans la capitale fait débat mais le 4-4-2 du jour a eu l’avantage de lui redonner ses lettres de noblesse à gauche. Très complice avec Layvin Kurzawa, l’Argentin était dans tous les bons coups et a bien balayé la largeur du terrain, n’hésitant pas aussi à repiquer dans l’axe. Mais c’est clairement sur son côté naturel qu’il a le plus brillé en distillant plusieurs centres, dont un subtil et décisif pour Edinson Cavani.

Cavani reprend confiance

Aligner Cavani et Zlatan Ibrahimovic en pointe enlève une double épine du pied de Laurent Blanc : il fait jouer ses deux stars sur la même ligne. De plus, il épargne Cavani de son travail dans le repli défensif, ce qui lui permet d’être plus lucide dans le dernier geste. Ce n’est ainsi sans doute pas un hasard si « El Matador » a su parfaitement exécuter une volée du plat du pied gauche exécutée sur l’ouverture du score. Dommage pour lui qu’il ait échangé des mots avec son entraîneur à sa sortie..;