PSG : Matuidi, Emery, Zlatan... Les vérités de Verratti

Marco Verratti, le milieu de terrain italien du PSG, a évoqué dans la Gazzetta dello Sport les sujets chauds du club.

L'actualité brûlante, c'est bien évidemment le Mercato et le possible départ de Blaise Matuidi du côté de la Juventus pour remplacer Paul Pogba. Si Verratti comprend la vente juteuse de Pogba à Manchester United, il espère bien voir Matuidi rester au PSG. « Pogba est un des trois-quatre meilleurs milieux de terrain du monde. La Juve ne pouvait dire non à une offre de 110M€ pour un joueur qui a coûté zéro. Le club a bien réinvesti avec Pjanic et Higuain. Matuidi peut être l’homme qu’il faut à la Juve. C’est un milieu de terrain de niveau international qui met du cœur, physiquement très fort et intelligent. A chaque fois qu’un entraîneur arrive, on se demande s’il va jouer et il finit toujours titulaire. Donc, je pense que le PSG va le garder. Et puis, c’est un ami, j’espère qu’il va rester ».

La vision différente d'Emery

Verratti, qui assure vouloir « continuer à grandir ici et gagner quelque chose d’important avec le PSG », a également donné son sentiment sur Unai Emery. En décryptant les changements clairs demandés par rapport à Laurent Blanc. « Emery voit le football différemment de Blanc qu’il faut remercier pour ce qu’il nous a fait gagner. Emery veut qu’on arrive au but en deux touches, en jouant un football agressif. C’est un style qui me plaît, j’espère que nous pourrons le traduire rapidement sur le terrain ».

Le départ de Zlatan laisse une trace

Enfin, le milieu transalpin a évoqué la perte de son grand ami Zlatan Ibrahimovic, parti à Manchester United. Une perte forcément douloureuse, même s'il fait confiance en son héritier. « Ibrahimovic a fait grandir le club et l’équipe en transmettant sa mentalité de vainqueur. Je suis déçu de son départ, mais il a fait le bon choix avec ce nouveau défi. Maintenant, Cavani peut jouer au poste qu’il préfère après s’être sacrifié pour Ibra. Mais nous devons tous assumer la responsabilité avec ce changement ».

Julien Pédebos