par Alexandre Corboz

PSG : médias, Blanc, Mercato, Messi, Cristiano… Unai Emery se livre aux supporters

Jeudi dernier, Unai Emery a fait face aux lecteurs du Parisien / Aujourd’hui en France.

Jeudi dernier, Unai Emery a fait face aux lecteurs du Parisien / Aujourd’hui en France. L’occasion pour le technicien basque de livrer certaines vérités. Morceaux choisis.

Sur la pression médiatique

« Quand j’ai signé, un joueur m’a dit : les médias à Paris, c’est très difficile. Et aujourd’hui même, un membre espagnol de mon staff m’a aussi rappelé qu’Aimé Jacquet avait quitté la sélection après la victoire en Coupe du Monde car il n’avait pas aimé le traitement médiatique qui lui avait été réservé. Et pourtant, c’est un grand entraîneur, français de surcroît. C’est comme ça, en Espagne c’est pareil. Pour me protéger, je me réfugie dans le travail. Après une défaite, je vais revoir le match quatre, dix fois, et chercher les pistes pour s’améliorer. »

Sur les reproches de copier Laurent Blanc 

« Je lis beaucoup de choses, notamment que je joue en 4-3-3 donc que j’aurais repris le système de Laurent Blanc. Mais je me suis simplement adapté aux joueurs. J’ai entraîné beaucoup d’équipes et j’ai utilisé de nombreux systèmes : le 4-4-2, le 4-1-4-1, puis le 4-2-3-1 à Séville car c’était le meilleur pour cette équipe. Donc, en arrivant à paris, j’aurais dû reconduire ce système ? Je ne vois pas pourquoi j’aurais tout changé alors que cette équipe avait ses repères. »

Sur le Mercato d’hiver

« Pourquoi parler du Mercato ? Ce qu’on pense aujourd’hui aura changé dans deux mois. Il y a quelques semaines, la question centrale était : est-ce que Cavani est le bon buteur pour cette équipe ? Le match d’après, il a quatre occasions et il marque quatre buts. je peux simplement vous dire que j’ai confiance dans mon effectif. Ensuite, on réfléchira au moment du mercato. Et, qui sait, c’est peut-être l’entraîneur qui changera ! C’est possible (Rires). Quels joueurs je rêve d’enrôler ? Le président m’a dit qu’il allait signer Cristiano Ronaldo et Messi. C’est une information mais elle reste entre nous (rires). Bon c’est une blague. Le vrai défi est ailleurs pour moi. Quand je suis arrivé à Paris, il n’y avait qu’un seul joueur du PSG en équipe nationale, Matuidi. Je me suis dit : « Comment la meilleure équipe de Ligue 1 ne peut avoir qu’un joueur en équipe de France ? » Aujourd’hui, ils sont trois (Aréola, Kurzawa, Matuidi, NDLR). »

Le cas Ben Arfa

« J’agis toujours pour le bien de l’équipe, qu’il s’agisse de Ben Arfa ou d’un autre joueur. Hatem travaille bien à l’entraînement. Mais quand je décide de faire jouer Ikoné (face à Nancy, NDLR), c’est une décision mûrie. Hatem a joué trois fois 15 minutes. Maintenant, c’est à lui de gagner sa place. Cela fait partie de la concurrence. »

Arnaud Carond

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Pour résumer

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