par Alexandre Corboz

PSG : Pôle Emploi, femmes en colère... Unai Emery se prend de plein fouet la défaite face au Real (1-3)

Auteur de choix tranchés au coup d'envoi de Real Madrid – PSG (3-1) mais également d'un coaching curieux en cours de jeu, Unai Emery savait qu'il jouait gros en cas de défaite à Bernabeu.

Il ne neige plus sur Paris mais cela n'empêche pas Unai Emery d'être habillé pour l'hiver ce jeudi matin. En Espagne, c'est plutôt sur le ton de la boutade qu'on prend les difficultés du technicien basque. Ainsi, une agence de recherche d'emploi ibérique s'est déjà permis de vanner l'entraîneur du PSG, en fin de contrat en juin et déjà obligé de déposer son CV pour un nouveau poste.

Les femmes des absents se rebiffent

Il faut dire, qu'au sein du vestiaire, ses choix courageux risquent de laisser des traces. Notamment chez les grands « déçus » de Bernabeu Thiago Silva et Angel Di Maria, tous deux laissés sur le banc. Sur les réseaux sociaux, les compagnes des deux hommes ont déjà commencé à « baver » sur Emery. L'absence du Monstre à Madrid ? Un « choix tactique » selon Emery. Une hérésie selon l'épouse de Thiago Silva. Jorgelina Cardoso, l’épouse de Di Maria, a également dégoupillé en voyant son compagnon se morfondre sur le banc : « Tes efforts + ton travail supplémentaire + tes buts + tes passes décisives + ton meilleur moment = le banc. Mais pour nous qui ne comprenons pas le foot, nous ne sommes que des femmes… Allez Paris! »

Pour l'instant, il reste officiellement soutenu

Pour l'instant, « l'affaire d'Etat » n'a pas gagné les déclarations publiques des joueurs et du président. « Le coach est le patron sur le terrain. C’est lui qui décide. Je supporte toujours le coach. Il fait des choix, on est toujours derrière lui. Oui Thiago c’était un choix fort, mais c’est le coach qui décide.Je ne peux pas dire non », a expliqué Nasser Al-Khelaïfi. Quand Marco Verratti, Marquinhos et Neymar ont refusé de commenter les choix du coach concernant Thiago Silva. « C'est l'entraîneur, le commandant. Il fait ce qu'il veut avec l'équipe », a assuré Neymar, pourtant très proche de son capitaine. Verratti a, de son côté, validé plus ou moins cette décision : « Il n'y a pas de onze titulaires et je pense que sur le terrain nous avons fait ce qu'il fallait même si, vu le résultat, vous allez me dire que je dis une connerie »...

Unai Emery a trois semaines pour trouver la bonne formule et retourner le score, sous peine de vivre une fin d'aventure parisienne sous haute pression.

Arnaud Carond

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Pour résumer

Auteur de choix tranchés au coup d'envoi de Real Madrid – PSG (3-1), Unai Emery savait qu'il jouait gros en cas de défaite à Bernabeu.

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