PSG : Zlatan défonce la Ligue 1 et le milieu du foot français pour ses adieux !

Dans un entretien lunaire au supplément Sport&Style de L’Equipe, Zlatan Ibrahimovic a dégommé la Ligue 1 en guise de cadeau d’adieu au Paris Saint-Germain.

Ce vendredi, Zlatan Ibrahimovic va s’engager pour un an avec Manchester United. Au moment de quitter le PSG où il vient de passer quatre saisons, l’attaquant suédois a balancé un missile sur le championnat français.

« En signant au PSG, j’avais beaucoup d’attentes pour moi, mais je n’attendais pas grand-chose du championnat de France. La Ligue 1 n’était pas au niveau de mon talent ni de celui des clubs où j’avais joué précédemment. C’est juste la vérité. Alors, il y avait clairement un risque pour moi, pour ma valeur, pour mon image. Mais dans ma tête, je voulais changer la vision du football en France et aussi la façon de jouer en France », a fait savoir Zlatan Ibrahimovic, qui parle de gros défi personnel : « Il faut quand même remettre les choses dans leur contexte : je venais de Milan et Milan est pour moi le plus grand club du monde. Milan est à 10 sur une échelle de 10. Et Paris, disons, était plus bas, beaucoup plus bas. Maintenant, le PSG est proche du 10. »

La jalousie française l’a agacé

Zlatan Ibrahimovic a fait savoir que le contexte français lui plaisait très moyennement : « Au tout début, quand j’ai été approché par Leonardo, j’ai été très clair avec lui. Je lui ai dit que je ne savais pas comment je réagirais, comment je pourrais être motivé dans un stade avec seulement 2000 (chiffre farfelu caractéristique de la mauvaise foi zlataniste – ndlr) personnes parce qu’il y en avait 90 000 en moyenne à San Siro (…) À Paris, j’ai appris beaucoup mais, en même temps, il a fallu que je me batte avec les éléments et certains hommes. C’est difficile à dire mais j’ai ressenti beaucoup de jalousie dans ce pays. Quand je suis arrivé au PSG, j’ai immédiatement ressenti la jalousie du milieu (…) Je suis arrivé et j’ai aidé la Ligue 1 à devenir plus prestigieuse. Personne ne pourra me l’enlever. »

Arnaud Carond