par Alexandre Corboz

ASSE : cet événement qui a changé la perception de Galtier sur son avenir

Aujourd’hui âgé de 50 ans, Christophe Galtier n’envisage plus une longue carrière sur les bancs de touche.

Le décès de son père n’y est pas étranger.

Sous contrat jusqu’en juin 2018 avec l’AS Saint-Etienne, Christophe Galtier (50 ans) a joué franc-jeu sur son avenir dans le football dans les colonnes du Figaro. L’emblématique coach des Verts, deuxième entraîneur en poste depuis le plus longtemps dans les grands championnats européens, a fait part de ses réflexions concernant son avenir :

«  J'ai fait ma carrière en toute modestie. Je ne suis pas à la recherche des paillettes, de la gloire, mais d'un environnement dans lequel je peux m'épanouir. Je peux être heureux même si l'ASSE n'a pas les moyens de concurrencer les plus gros. Mais ce qui est sûr, c'est que je serai malheureux si on régresse (…) J'émets des idées mais je ne sais pas si on ira dans cette direction. Ce que je sais, c'est que mes dirigeants sont convaincus qu'il faut faire différemment. Ce qui a été valable pendant un certain temps ne l'est plus aujourd'hui. De par la conjoncture économique, l'évolution des concurrents. Est-ce que je ferai partie du projet ? A partir du moment où je suis dans cette réflexion, c'est que je me sens investi dans le futur du club », glisse-t-il.

Un événement personnel récent l’a d’ailleurs beaucoup fait réfléchir sur sa situation : « Je suis dans ma carrière d'entraîneur, qui ne sera sûrement pas longue. Ça fait huit ans que j'ai démarré et avant, j'ai été dix-onze ans adjoint. Je n'ai pas eu de break après ma carrière de joueur. J'ai perdu mon père au mois d'août, le dernier jour du Mercato. Je me suis alors rendu compte que ma vie était rythmée par le football. Ce milieu est comme une gigantesque broyeuse  et je ne veux pas passer à côté de l'essentiel : la famille, les proches. »

Arnaud Carond

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Aujourd’hui âgé de 50 ans, Christophe Galtier n’envisage plus une longue carrière sur les bancs de touche. Le décès de son père n’y est pas étranger.

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