par julien.perez

ASSE - Chronique verte : du grand n’importe quoi !

Chaque semaine, Benjamin Danet, supporter invétéré de l’ASSE et directeur général des Editions But!, vous donne son sentiment sur l’actualité des Verts.

On sait donc, depuis samedi soir dernier, et la venue du Football Club de Metz dans le Chaudron, que l’ASSE est susceptible de rejoindre le Paris Saint-Germain dans la catégorie affaires sordides. Un pénalty, plusieurs tireurs pour s’approprier le ballon, de futiles palabres, un échec et le tour est joué : “Penaltygate” dans le Forez. Quelques lignes dans les journaux, des réseaux sociaux qui s’enflamment, Bryan Dabo, en personne, qui charge sur Twitter un journaliste de “L’Equipe”, et on en arrive à (beaucoup) plus évoquer ce sombre dossier qu'à s’attarder sur l’essentiel : le jeu des Verts. Ainsi est analysé le football moderne, découpé sur la forme et non sur le fond. Ainsi est le football moderne : faire d’une absence de décision (et d’une hiérarchie instaurée avant même le coup d’envoi) une pseudo affaire d’état, en oubliant un peu vite qu’un pénalty transformé aurait été salué par toute la critique…

« Le penaltygate aura permis d’occulter la dramatique première période face à Metz »

Le Penaltygate stéphanois est en ce point ridicule qu’il ne concerne pas que ses simples acteurs. La réaction de la presse, totalement disproportionnée, aurait pu, et aurait même dû être évitée, avec un soupçon de jugeote et de recul. Car comment se fait-il qu’en l’absence de Jonathan Bamba, tireur habituel et dont la sanction n’a pas vraiment été cachée dans les heures qui ont précédé la rencontre face aux Messins, aucun joueur n’ait été désigné pour lui succéder ? Comment se fait-il que Rémy Cabella et Romain Hamouma, paraît-il désignés par Oscar Garcia, aient laissé le ballon à Bryan Dabo ? Comment se fait-il qu’en plein match, l’entraîneur espagnol ne soit pas en mesure de rappeler les consignes à ses joueurs ? N’y a-t-il pas également un capitaine ? Résultat, et là encore on touche le fond, Bryan Dabo prend le ballon car il y a dans les tribunes “sa famille et sa chérie”. On en vient donc à se dire que toute cette histoire n’aurait jamais existé si la famille Dabo n’avait pas pris la route en direction du Forez….

Le penaltygate stéphanois, ridicule donc, aura au moins permis d’occulter la dramatique première période des Verts face au FC Metz. Lanterne rouge de la Ligue 1 et dont le rendement a clairement de quoi inquiéter ses dirigeants et ses supporters. Soixante-quinze minutes d’une rencontre qui nous a clairement renvoyé à toutes les purges que nous nous sommes infligées dans le Chaudron depuis deux ans. Déjà ça ? Peut-être. Mais à force de ne pas se concentrer sur l’essentiel, à force de ne pas mettre en place l’évidence, qui est de faire tirer un penalty à un joueur aux qualités techniques reconnues, on en arrive à un grand n’importe quoi. Et ça ne concerne pas le seul Dabo, irréprochable dans le comportement depuis le début de la saison, mais bel et bien notre équipe première dans son ensemble. Vivement qu’en coulisses, la maison Verte retrouve la sérénité dont elle a le plus grand besoin…

BD

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Rédacteur
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