par julien.perez

ASSE - Chronique verte : Oscar Garcia, un homme pressé

Chaque semaine, Benjamin Danet, supporter invétéré de l’ASSE et directeur général des Editions But!, vous donne son sentiment sur l’actualité des Verts.

Chaque semaine, Benjamin Danet, supporter invétéré de l’ASSE et directeur général des Editions But!, vous donne son sentiment sur l’actualité des Verts.

Il y a tout d’abord les signes extérieurs. Offerts au grand public et à tous les supporters des Verts sous forme de matches amicaux avant la reprise du championnat. Huit buts inscrits en trois rencontres, on voudrait déjà se pincer pour y croire tant nos Verts étaient incapables, ces derniers mois, d’aligner des occasions et de marquer le moindre but. Il y a ensuite ces attitudes, cette envie, entrevues face à Dijon samedi dernier, avec des joueurs placés haut et une volonté sans cesse affirmée de presser l’adversaire. De l’envie, oui, et surtout du bonheur pour certains d’entre nous, lassés du pitoyable spectacle offert au cours des deux dernières saisons, que ce soit à Geoffroy-Guichard où ailleurs. Tous ceux qui, comme nous à “But! Sainté”, ont prêté attention au parcours de l’entraîneur Oscar Garcia savaient que le pressing et le jeu résolument offensif étaient dans ses gênes. Et que chacune de ses formations avait pour ordre d’appliquer ses consignes. Le résultat face à Dijon, on le sait, ne permet guère de tirer un premier enseignement, ni de croire à un rapide retour aux vertus offensives, en dépit du score fleuve (4-0) et des louanges adressées aux Stéphanois par l’entraîneur dijonnais, Olivier Dall’Oglio. Les miracles n’existent pas, surtout en matière de football, et le technicien espagnol ne pourra sans doute offrir aux supporters le jeu dont il rêve qu’avec trois, quatre ou cinq recrues supplémentaires.

« Notre priorité ? De ne plus trouver le temps long en regardant les matches de notre équipe »

Demeure néanmoins une évidence : l’ancien joueur du Barça n’est pas venu à “Sainté” pour ajouter une simple ligne à sa carrière. Il veut tout et tout de suite. Gagner et encore gagner. Il bouleverse donc les habitudes à l’Etrat, impose des terrains entretenus comme jamais, bosse du matin au soir, impose la vidéo comme outil essentiel et met même son grain de sel dans le recrutement. Loïs Diony et Saidy Janko, ce n’est pas lui, mais la cellule de recrutement. Ce qu’il ne s’est pas privé de faire savoir, tout en approuvant la venue des deux hommes. Raison de plus pour qu’il prenne le dossier Jordan Veretout à son compte, qu’il contacte le joueur et qu’il utilise par ailleurs son propre réseau pour faire venir d’autres joueurs. Garcia, qu’on se le dise, ne demande pas du temps pour réussir mais souhaite imposer sa griffe dès la venue de Nice lors de l’ouverture de la saison dans le Chaudron. Qui s’en plaindra ? Certainement pas nous.

A l’heure où notre club vit un tournant et qu’il lui sera encore plus difficile de s’intégrer dans le Top 5 en raison des moyens économiques de certains concurrents (Bordeaux, Lille), l’AS Saint-Étienne se doit de compter sur un homme pressé. Susceptible de dynamiter la routine ambiante et d’insuffler aux joueurs un nouvel état d’esprit. Mercato, classement, parcours en Coupes, tout ça, au fond, n’est pas notre priorité. Car la seule qui vaille, synonyme de première victoire, serait déjà de ne plus trouver le temps long en regardant les matches de notre équipe préférée…

BD

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Pour résumer

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Rédacteur
julien.perez

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