par La rédaction

ASSE – INFOGRAPHIE Le onze des légendes africaines du club

Début janvier, l’AS Saint-Etienne a enregistré l’arrivée d’Assim Traoré, un jeune attaquant burkinabé (18 ans) débarqué du centre de formation de Matourkou et dont Christophe Galtier dit le plus grand bien.

L’occasion pour « But ! Saint-Etienne » de dresser son équipe-type des Africains qui ont marqué l’histoire du club.

Joseph-Antoine Bell (Cameroun, 1991-1994)

Considéré comme le meilleur portier de tous les temps au Cameroun, Bell a fini sa carrière dans le Forez en 1994, à 40 ans. Toujours frais, l’ancien Marseillais et Bordeaux détient même le record d’invincibilité d’un gardien de but de l’ASSE (9 matches). Comme il l’a confié dans nos colonnes il y a deux mois, l’ex-portier des Lions Indomptables devenu consultant au Cameroun pour RFI a été profondément marqué par son passage à Sainté, expliquant qu’un « cœur vert » battrait toujours en lui.

Fousseni Diawara (Mali, 2000-2008)

De tous les joueurs de notre onze, c’est sans doute celui qui a fait la carrière la plus modeste. A l’ASSE où il a passé huit ans jalonnés de plusieurs prêts (Laval, Sochaux), l’actuel Tourangeau – aujourd’hui âgé de 33 ans – n’a jamais été un titulaire indiscutable. Mais il aura quand même joué 137 rencontres, laissant l’image d’un joueur de club, amoureux du maillot vert qu’il a mouillé à chacune de ses sorties.

Lucien Mettomo (Cameroun, 1996-2002)

L’archétype du défenseur puissant et dur au mal qui n’a pas eu la carrière qu’il méritait… Oui, Mettomo a été international 39 fois et a remporté deux CAN. Oui, il a fait une honnête carrière entamée au Tonnerre de Yaoundé, poursuivie à Sainté, Manchester City, Kaiserslautern, Kayserispor, Lucerne ou encore Southampton. Mais, à chaque fois, Lucien a débarqué au mauvais moment dans l’histoire de ces clubs…

Moustapha Bayal Sall (Sénégal, 2006-?)

A un poste de défenseur central où les Africains n’ont pas souvent eu la cote dans le Forez, “Mous” n’a pas toujours été parfait mais il a au moins eu le mérite de durer. Deuxième élément le plus ancien du vestiaire ligérien après Loïc Perrin, le colosse sénégalais a survécu à sa mise à l’écart, revenant plus affûté, plus fort et plus fiable. Une valeur sûre injustement boudée en sélection des Lions de la Terenga par un Alain Giresse qui n’a même pas pris la peine de l’appeler…

Herita Ilunga (RD Congo, 2003-2007)

Responsable du recrutement des Verts au moment où Frédéric Antonetti en était l’entraîneur, Christian Villanova n’a réalisé qu’une très bonne pioche : Hérita Ilunga. Alors qu’il végétait dans la réserve de l’Espanyol Barcelone, le Corse l’a rapatrié à l’ASSE en prêt avec option d’achat. Révélation des Verts en L2, le Congolais a prolongé l’aventure quatre années durant avant de filer à Toulouse, chassé par Laurent Roussey. Aujourd’hui sans club après des passages à West Ham, Doncaster ou encore Rennes, le latéral de 31 ans garde une belle image à Sainté.

Didier Zokora (Cote d’Ivoire, 2004-2006)

Arrivé dans l’anonymat en provenance de Genk, revendu le prix fort deux ans plus tard à Tottenham… Le « Maestro » aura permis au club ligérien de remplir ses caisses après deux bonnes saisons de Ligue 1. Impressionnant dans l’entrejeu, Zokora y était pour beaucoup. Actuellement à Trabzonspor en D1 turc, l’international ivoirien (115 sélections) a désormais 33 ans mais il continue de ratisser un nombre incalculable de ballons. Comme à Genk, comme à Sainté, comme à Tottenham, comme à Séville. Un grand professionnel.

Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon, 2011-2013)

En deux ans et demi à Saint-Etienne, entre janvier 2011 et juin 2013, « PEA » a explosé. Se forgeant une réputation par-delà les frontières et permettant au club ligérien de réaliser une superbe plus-value (acheté 1,8 M€ et cédé à Dortmund pour 13 M€ et des bonus). Enfin stabilisé après des passages éphémères au Milan AC, à Dijon, à Lille et à Monaco, le Gabonais est même devenu l’un des meilleurs buteurs de France, inscrivant 41 buts en 97 matchs sous le maillot vert. Son départ laisse aujourd’hui un grand vide.

Rachid Mekhloufi (Algérie, 1954-1958 et 1962-1968)

Avec Michel Platini, il s’agit sans doute du meilleur numéro 10 de l’histoire du club. Footballeur engagé politiquement, le Fennec n’hésite pas à faire une trêve de quatre ans dans sa carrière pour défendre l’équipe de football du FLN en pleine guerre d’Algérie. Le bilan de ses dix ans en vert ? 334 matches, 151 buts. Des statistiques dignes d’un vrai buteur qui lui valent aujourd’hui un statut d’ambassadeur de l’ASSE à travers le monde.

Pascal Feindouno (Guinée, 2004-2008)

Le « Magicien » du début des années 2000, c’est incontestablement lui ! Joueur ultra talentueux balle au pied mais irrégulier, Feindouno aurait sans doute pu aspirer à une plus grande carrière s’il avait travaillé plus. Mais le Guinéen a toujours préféré le beau geste au résultat. Comme il a fait le choix de mettre sa famille à l’abri en partant très jeune au Qatar (à 26 ans !). Une ligne de vie qui explique aussi pourquoi, à 32 ans, il a récemment été contraint de rempiler avec Lausanne-Sport (dernier de D1 suisse), faute d’avoir trouvé mieux.

Roger Milla (Cameroun, 1984-1986)

Quand il est passé dans le Forez, le Vieux Lion n’était encore qu’un « gamin » de 32 ans, restant sur quatre saisons honnêtes au SC Bastia. Le plus beau de sa carrière, Milla l’a fait plus tard. D’abord en hissant son Cameroun en quart de finale de la Coupe du Monde 1990, puis en devenant à 42 ans le plus vieux buteur de l’histoire d’un Mondial. C’était huit ans après son passage à Sainté où il a effectué deux saisons de Ligue 2 de bonne facture (20 et 9 buts !) avant d’être chassé de l’équipe au moment de la remontée. Encore aujourd’hui, l’idole camerounaise l’a en travers de la gorge…

Salif Keita (Mali, 1967-1972)

La panthère noire, le premier Ballon d’Or africain, l’un des plus grands et des plus beaux attaquants que les supporters ligériens ont eu l’honneur d’admirer… De cette étoile arrivée dans le plus complet anonymat en 1967, il y a tant à raconter. Mais le plus bel hommage vient sans doute de Georges Bereta, qui l’a fait dans les colonnes de L’Equipe dernièrement : « Keita est le joueur le plus fort que j'ai côtoyé. Albert Batteux disait que s'il avait appartenu à une grande nation du foot, Salif aurait été l'égal de Pelé. »

Auraient également pu figurer dans cette équipe-type :

Jean-Claude Pagal (Cameroun, 1990-1993)

Faouzi Ghoulam (Algérie, formé au club)

Kader Ferhaoui (Algérie, 1998-2000)

Kader Firoud (Algérie, 1945-1948)

Merry Krimau (Maroc, 1986-1987)

Mustapha El Haddaoui (Maroc, 1987-1988)

Alexandre CORBOZ

Toutes les informations de But ! Saint-Etienne en version mobile en téléchargeant notre application pour Iphone et Android.

Inscrivez-vous sur bwin et recevez 100€ pour votre premier pari.

Retrouvez tous nos journaux en version numérique sur les sites lekiosk.com et journaux.fr.

Podcast Men's Up Life
 

Pour résumer

« But ! Saint-Etienne » dresse son équipe-type des Africains qui ont marqué l’histoire du club.

La rédaction
Rédacteur
La rédaction

La quotidienne

Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.